Son jeune frère Andy Schleck a pu suivre les 2 derniers kilomètres du succès de son grand frère Frank, lundi sur la Vuelta. Il raconte…
Le Quotidien : Andy, comment avez-vous suivi le succès de votre grand frère?
Andy Schleck : J’étais au bureau en train de travailler lorsque j’ai reçu un coup de téléphone de ma mère. Elle m’a informé que Frank se trouvait à 40 kilomètres de l’arrivée dans un groupe d’une dizaine d’échappés avec plus de vingt minutes d’avance. Je lui ai dit, c’est bon, il va gagner. Elle m’a demandé comment je pouvais dire ça… Je l’ai rappelé sur la route du retour à la maison. Il restait 5 kilomètres et il avait déjà fait le ménage. Je suis rentré à temps pour suivre en live les 2 derniers kilomètres chez mes parents.
Vous avez apprécié?
Évidemment, j’avais les larmes aux yeux.
Vous le sentiez capable de ça?
Oui, je le savais très fort. Et, remarquez que sur le final il n’a rien perdu, en temps, sur le peloton des meilleurs qui était loin derrière. C’est un signe.
Sur cette Vuelta, il n’a jamais été dans le coup pour le classement général…
Oui, c’est comme ça lorsqu’on perd une quinzaine de minutes sur chute.
Lui-même doutait de ce retour au sommet?
Quelquefois, oui, mais il est resté un grand professionnel. Pour remporter une étape comme ça, il faut des watts.
Va-t-il en rafler une autre?
Je pense que désormais, même s’il reste loin au classement général, il sera plus marqué. Mais son contrat est déjà bien rempli.
D. B.