Gilles Muller sera en lice, demain, pour son premier tour face au Belge Ruben Bemelmans. Le Luxembourgeois confie ses impressions.
Gilles Muller est arrivé à New York il y a une dizaine de jours. Histoire de bien préparer le dernier tournoi du Grand Chelem de la saison. Le 44ejoueur mondial se sent, à Flushing Meadows, comme à la maison. Il faut dire qu’il y a réalisé ses meilleurs résultats en Grand Chelem, avec notamment un quart de finale en 2008.
Que vous êtes-vous dit en voyant votre tirage au sort?
Gilles Muller : C’est un tirage difficile. Mais cela aurait pu être beaucoup plus compliqué.
Que savez-vous du Belge Ruben Bemelmans, votre adversaire au premier tour?
Ruben est un joueur très talentueux, qui joue un beau tennis! Il est gaucher, sert bien et est solide du fond de court! Mais c’est quelqu’un qui a du mal à rester régulier.
Quelle tactique allez-vous adopter pour franchir ce premier tour?
Il va falloir que je sois solide, que je reste agressif et lui mette beaucoup de pression! Si j’arrive à faire ça, je pense que j’ai de bonnes chances de remporter ce match!
En cas de succès, vous avez des chances de retrouver Jack Sock…
Je ne pense qu’à mon premier tour, le reste, on verra après.
Ce tournoi conclut une tournée américaine chargée. Quel regard portez-vous sur votre été?
Je suis satisfait de ma saison aux USA. Il n’y a pas eu de grands résultats, mais c’était assez régulier.
Sur quels points avez-vous le sentiment d’avoir le plus progressé?
Je pense que j’ai progressé beaucoup sur ma régularité. Et ce, pas uniquement cet été. Mais déjà depuis le début de l’année.
Que vous reste-t-il à travailler? Y a-t-il un coup qui vous pose des problèmes en ce moment?
Non. Il faut travailler tous les coups, même si ça marche bien.
Avez-vous un match référence sur cet été?
Non. Pour moi, les matches qui ont été joués sont derrière moi. Je ne m’en occupe plus.
Avec le recul, avez-vous des regrets sur un de vos matches de cette tournée américaine?
Non. C’est la même chose pour les regrets. On ne peut plus rien y changer, ils sont joués. Il est encore trop tôt pour tirer un bilan maintenant. Je n’en suis qu’au milieu de ma saison.
Vous avez choisi de faire l’impasse sur Winston Salem, afin d’être le plus frais possible pour aborder l’US Open. C’était le bon choix?
J’ai effectivement choisi de zapper Winston-Salem, parce que cela faisait quatre tournois que j’enchaînais avec quand même pas mal de victoires et beaucoup de matches. Donc, c’était logique pour moi de renoncer à ce tournoi afin de bien récupérer et de bien me préparer pour le grand rendez-vous.
Qu’avez-vous fait en plus d’une semaine de présence à New York?
Mon préparateur physique de LetzServ, Frank Eicher, est présent ici depuis mon arrivée a New York. On a mis l’accent sur le physique les premiers jours. Les derniers jours ont été davantage axés sur le tennis.
Sur quels points vos entraîneurs Jaime Delgado et Alex Lisiecki insistent-ils particulièrement?
Avec Jamie et Alex Lisiecki, on a travaillé sur mon jeu offensif depuis le début 2014. Et on va rester sur la même philosophie cette semaine. Il n’y a pas d’intérêt à changer.
Pour préparer un tournoi du Grand Chelem, le boulot porte-t-il sur l’aspect tennistique, physique ou plutôt psychologique?
Il faut être prêt dans tous les domaines.
Faites-vous quelque chose de spécial pour travailler la récupération?
Je fais attention à la récupération. Je fais de la kiné, je prends des cryobains et je fais des massages quasiment tous les jours. Sinon, je mange bien et je dors beaucoup.
Que pouvez-vous dire sur la surface à New York?
On est sur dur. Mais cette surface aux USA me convient bien. Et c’est encore cette surface cette année.
L’US Open vous réussit plutôt bien. Avez-vous un meilleur souvenir ici?
C’est mon tournoi préféré. J’ai fait mes meilleurs résultats ici. Il y a plusieurs bons souvenirs.
Au fil des ans, avez-vous vos habitudes?
Oui, j’ai certaines habitudes ici , ça fait tellement longtemps que je viens, donc, je pense que c’est normal.
Entretien avec notre journaliste Romain Haas