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[BGL Ligue] Un principe pour Kakoko, au RFCU : «L’objectif : isoler des joueurs»


Yannick Kakoko. (photo archives LQ/Melanie Maps)

BGL LIGUE (2e JOURNÉE) Yannick Kakoko peut-il doter le Racing d’une identité de jeu aussi forte que celle qu’avait Pétange avec lui ? On en parle ensemble.

Où en est le Racing, après trois semaines sous la coupe de son nouveau coach ?

Yannick Kakoko : On a fait un bon match à Rodange, en dominant et en créant de belles actions. Mais quand on a pris le but, c’est devenu plus compliqué puisqu’on savait qu’alors, ils allaient plus défendre et aussi plus contre-attaquer. Mais on a été patients et c’est tant mieux parce que ce n’est pas évident de commencer une saison avec seulement deux joueurs du onze de base qui étaient là la saison passée. Malgré tout ça, on a su garder notre philosophie.

La « philosophie », c’est un mot important. Alors que tout le championnat a loué l’ambition de votre jeu avec Pétange, pendant deux saisons, on se demande : Yannick Kakoko va-t-il pouvoir installer une identité aussi forte au Racing ?

C’est dur de dire qu’on pourra mettre en place la même chose. Sur le plan du foot, j’ai mon idée de jeu : un jeu de positions offensif et courageux.

Le même qu’à Pétange? L’aspect marquant en était ces grands changements d’ailes pour ouvrir des zones de terrain à des garçons capables de faire des différences sur les ailes…

Oui, à Pétange, on avait une certaine signature. Je vais faire de mon mieux au RFCU, mais vous savez, je n’invente pas le football. On va retrouver des grands principes, mais il faut les adapter aux qualités de l’effectif. Mais l’objectif, oui, restera de trouver des supériorités à certains endroits du terrain en isolant des joueurs.

J’espère qu’on dira bientôt qu’on fait partie des clubs références

Auriez-vous, pour cela, souhaité avoir des relais en provenance de votre ancien club ?

J’étais conscient de l’effectif que j’aurais à disposition très tôt. Et j’en suis très satisfait. (Il rit) Je n’ai pas pensé à quels joueurs pétangeois j’aurais aimé avoir avec moi et je ne veux pas y penser.

Dans quelques semaines, toute la BGL Ligue commencera-t-elle à parler d’un « jeu à la Racing » ?

J’espère! Et surtout que les résultats suivront. C’est mon principal souci à vrai dire : gagner contre Wiltz. Le reste, c’est un long processus, mais j’espère, oui, qu’on dira qu’en matière de jeu, le Racing fait partie des clubs de référence de la BGL Ligue.

Qu’a pensé votre directeur sportif-gardien de but de votre grande première sur la pelouse de Rodange ?

Pour moi, cela n’a rien de curieux de parler de nos performances avec lui parce que c’est quelque chose que j’adore faire y compris avec mes joueurs, pour avoir leur ressenti. J’en ai parlé avec Farid Ikene, d’ailleurs. Vous savez, Romain Ruffier et moi, on se connaît depuis qu’on a 13 ans et qu’on s’est retrouvés ensemble au centre de formation de Metz, alors on partage certaines choses, quand même…