Olivier et Vincent ont traversé toute l’Ukraine ravagée par la guerre. Il y avait des trous dans la longue, très longue journée qui les a conduits de Poltava à Budapest. «Oli» les a comblés.
«On est en bonne santé et on a pu s’en sortir.» Olivier Thill est heureux. Avec son petit frère, Vincent, à côté de lui, il roulait enfin apaisé en direction de Budapest, samedi soir. Fini de traverser un pays en guerre flanqué de routes barrées et de contrôles policiers, fini de «s’orienter en regardant d’où viennent les fumées, qui venaient d’un peu partout», afin «d’éviter les villes attaquées». «En fait, on se repérait un peu aux bombes…», sourit-il.
Le meneur de jeu du Vorskla Poltava camoufle beaucoup de choses derrière un humour de façade et il le sait. Dans la voiture, son frère et ses trois coéquipiers s’appliquaient à parler de beaucoup de choses ...
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