Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La terre a un peu tremblé mardi dans le monde du foot européen. Andrea Agnelli, le président de la Juventus Turin qui est aussi celui de l’Association européenne des clubs (ECA), que «dans l’attente de l’approbation du Comité exécutif de l’UEFA, le « feu vert » a été donné à l’introduction d’une troisième compétition européenne à compter de la saison 2021/2022».
L’annonce a été faite lors de la 21e assemblée générale de l’Association européenne des clubs (ECA) qui se déroulait à Split, en Croatie. On sait qu’au total, le tour principal des trois compétitions européennes accueillerait 96 équipes, réparties équitablement entre les trois Coupes. Et ce, alors qu’à l’heure actuelle, la Ligue des champions réunit 32 équipes et l’Europa League 48, soit un total de 80 clubs impliqués sur la scène européenne.
Si le Comité exécutif de l’UEFA donne son accord (celui-ci est espéré avant la fin de cette année), cela signifiera un retour en arrière puisque, pour rappel, jusqu’en 1999 et la suppression de la Coupe des Coupes, il y avait déjà trois compétitions européennes de clubs.
Un potentiel pour le Luxembourg
L’idée de la création de cette nouvelle compétition vient à la base d’une demande de l’ECA de voir l’Europa League accueillir un nombre plus importants de clubs à partir de 2021. Mais l’option qui a été préférée a donc été d’établir une troisième Coupe d’Europe, de manière à ne pas voir trop diminuer le niveau des actuelles Ligue des champions et Europa League.
Cette troisième compétition européenne par ordre d’importance, si elle voit le jour, risquerait bien d’être fort appréciée par nos clubs luxembourgeois, car le but de son apparition serait de contenter les équipes européennes moins cotées, celles qui ont moins de chances de briller sur la scène continentale.
Julien Carette
