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[Triathlon] Haller veut poursuivre sur sa lancée


Bob Haller en action. (Photo : itu)

Après sa superbe neuvième place à New Plymouth, le Luxembourgeois espère confirmer au Cap, à l’occasion de son premier World Triathlon Series.

Il y a tout juste trois semaines, Bob Haller signait la meilleure performance de sa jeune carrière en se classant à une superbe neuvième place de la Coupe du monde sprint de New Plymouth, en Nouvelle-Zélande. L’entraînement effectué pendant trois semaines aux côtés de certains des meilleurs spécialistes mondiaux, a visiblement payé.

Depuis, le triathlète luxembourgeois est rentré au Grand-Duché pour préparer son échéance suivante, à savoir le World Triathlon Series du Cap, en Afrique du Sud : «Je me suis bien entraîné. J’ai su faire la natation correctement, j’ai encore amélioré mon vélo. J’ai beaucoup travaillé sur ce point. Et je me sens toujours aussi à l’aise en course à pied», confie-t-il.

De retour en Europe, Bob Haller a tenté de conserver certains réflexes adoptés de l’autre côté du globe : «En natation, j’ai fait les mêmes séances qu’à New Plymouth. En vélo, on a bien travaillé derrière la moto. Et en course à pied, avec mon entraîneur Yves Göldi, on a essayé de faire certaines séances comme en Nouvelle-Zélande.»

Comme il n’y a pas de décalage horaire avec l’Afrique du Sud, le Luxembourgeois n’a pas été obligé d’arriver trop longtemps avant la course, qui se déroule dimanche en fin d’après-midi : «Je suis arrivé mardi soir. Même s’il n’y a pas de décalage horaire, c’est quand même un voyage de 14 heures au total. Donc, arriver le mardi et repartir le mardi, c’est la configuration idéale. Aujourd’hui (NDLR : hier) j’ai vu les Allemands qui avaient atterri deux heures auparavant. Ils étaient crevés. Je pense que j’ai pris la bonne décision.»

Faire mieux que l’an passé

L’an passé, il avait décroché la 32e place du WTS du Cap. Cette année, il affiche des ambitions relativement modestes : «Je veux tout simplement faire mieux que l’année dernière. Je suis convaincu que je peux le faire.»

En Afrique du Sud, il va trouver des conditions sensiblement différentes de celles de 2015. En tout cas, les entraînements se sont passés sous le mauvais temps : «Ici, il fait très mauvais. Il a plus pratiquement tous les jours, il fait une quinzaine de degrés. Et surtout, il y a beaucoup de vent. Notamment de face. Ça promet une course dure. En vélo, il faudra être tout de suite avec le paquet pour ne pas risquer de se faire distancer.»

En Afrique du Sud, il va côtoyer des pointures internationales, étant donné que le WTS est le plus haut niveau de compétition. Deux autres Luxembourgeois seront d’ailleurs également présents. À savoir Stefan Zachäus et Neil Peters, avec qui Bob Haller s’entraîne régulièrement depuis qu’il a posé le pied sur le sol sud-africain.

Le Quotidien

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