À moins d’une semaine du tirage au sort du 1er tour d’Europa League, Dudelange a tout un tas de dossiers à régler. Le chantier offensif est prioritaire pour Michel Leflochmoan et les dirigeants dudelangeois.
Régler le dossier Ibrahimovic
Le F91 a pris un gros coup sur la tête en apprenant il y a 15 jours que la Jeunesse réclamait une somme d’argent qu’il juge démesurée pour libérer Sanel Ibrahimovic. Le Bosnien était pourtant une priorité pour Dudelange, les deux parties s’étaient d’ailleurs mises d’accord depuis plusieurs mois. Si le joueur est affecté par cet imbroglio, le F91 aussi, mais il ne se laissera pas guider par ses émotions pour casser sa tirelire pour mieux remplir les caisses de la Jeunesse. «La situation est bloquée, j’ai bien peur que ça ne se fasse pas», considérait hier Sébastien Rémy, team manager du F91. Ibrahimovic, qui confirmait hier dans nos colonnes sa volonté de jouer pour Dudelange, doit rencontrer les dirigeants eschois aujourd’hui. Ces derniers ont trois options : mettre la main au portefeuille pour le garder, le laisser filer là où il le désire (au F91) pour saluer sa loyauté, ou enfin continuer de jouer avec les règlements de la FLF et le pousser vers l’étranger, là où il est libre de s’engager gratuitement.
Faire signer un attaquant
Ibrahimovic ou pas Ibrahimovic, le F91 a prévu de faire signer un attaquant axial. «On en a perdu quatre cet été : Karapetian, Jahier, Idazza et Keric, qui pouvait aussi occuper ce poste», précise Rémy. Lors de sa nomination lundi, Michel Leflochmoan n’a pas manqué de rappeler que Dave Turpel est le seul vrai attaquant axial de l’effectif, quand bien même Dan Da Mota peut tout à fait faire le job. Voilà pourquoi un attaquant arrivera d’ici le milieu de la semaine prochaine. Plus il arrivera tôt, plus il aura le temps de travailler les automatismes avec ses nouveaux coéquipiers.
Dégager une équipe type
Changement d’entraîneur oblige, le F91 a moins de temps à perdre que les autres européens luxembourgeois. MLF doit faire face à un groupe qui pourrait vite s’avérer trop étoffé. «J’attends de faire connaissance avec mon groupe sur le terrain. Mais disons que 30 joueurs aux entraînements, c’est beaucoup. Oui, c’est problématique. Vous savez comment ça se passe, dès que le train est parti, il y a un onze qui se dégage et ceux qui ne jouent pas peuvent traîner le pied», détaille Leflochmoan. Pour ne pas perdre de temps par rapport aux clubs rivaux, l’entraîneur a tout intérêt à vite trouver son onze. Ou au moins un groupe d’une vingtaine de joueurs. On en est loin.
Matthieu Pécot