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Tour de France : « La course est loin d’être finie » selon Chris Froome


Le maillot jaune du Tour de France Chris Froome, lors de la 19e étape, le 21 juillet 2017 entre Embrun et Salon-de-Provence. (Photo : AFP)

Le maillot jaune Chris Froome (Sky) a jugé vendredi à la veille du contre-la-montre décisif de Marseille que «la course était loin d’être finie» malgré sa supériorité face à ses rivaux Romain Bardet et Rigoberto Uran.

Comment vous sentez-vous avant le contre-la montre ?

«Demain, il faut que je ne perde pas la course. Il ne faut pas la gagner mais ne pas la perdre. Il faudra tout laisser sur la route et après on verra. C’est très serré entre les trois premiers au classement général. La course est loin d’être finie. Je me sens bien. Au final, je vais traiter ce contre-la-montre comme tous ceux que j’ai couru par le passé. Je vais tout bien faire, je ne vais pas y aller pour prendre des risques inconsidérés. Comme j’ai fait à Düsseldorf, quand je pourrai pousser, je pousserai mais ce n’est certainement pas une étape où je vais tout risquer. Je suis dans une situation fantastique maintenant, je préfère être dans celle-là que 2e, 3e ou 4e à devoir rattraper le temps sur quelqu’un d’autre. Ça me donne beaucoup de confiance».

On vous a vu saluer ‘El Diablo’ sur la route. Est-ce que c’était une journée relax ?

« ‘El Diablo’ était là et c’est une légende du Tour ! Je pense qu’aujourd’hui était l’un de ces jours en particulier pour nous les leaders du classement général, qui avons été à fond dans les Alpes, où l’on peut juste rester dans les roues, récupérer et reprendre un peu d’énergie. On a encore une journée difficile à Marseille et j’apprécie ces étapes de transition, moins folles.»

Dans le contre-la-montre, vous devrez porter la combinaison jaune fournie par le Tour et pas celle de Sky. Est-ce une déception ?

«Pour moi, c’est un grand honneur d’être en jaune à ce moment de la course. Je n’aurai pas aimé être dans une autre position derrière le leader de la course. J’ai porté la combinaison fournie par l’organisation quasiment à chaque fois que j’ai gagné le Tour et cela ne m’a jamais posé aucun problème. A la fin, ce n’est qu’une histoire de jambes.»

Propos recueillis en conférence de presse