Kevin Geniets a terminé dimanche soir son deuxième Tour de France. Il en a dressé le bilan, samedi, au Markstein.
Kevin Geniets (Groupama-FDJ) a eu la malchance d’essuyer une crevaison à un peu plus de quatre kilomètres de l’arrivée. Une simple péripétie en fin de Tour de France. La veille, il avait fait le point à l’issue de la 20e étape, sur les hauteurs du Markstein.
Comment vous sentez-vous en fin de Tour?
Kevin Geniets : Bon, samedi on a eu une dernière étape de montagne très dure. L’étape de vendredi qui arrivait à Poligny l’était aussi. Globalement, je retiendrai que nous avons roulé un Tour de France très dur.
Vous avez vainement essayé de vous glisser dans une échappée en fin de Tour de France…
Oui, j’ai essayé plusieurs fois. C’est parti juste après moi dans la 19e étape. J’aurais bien aimé, c’est comme ça. J’ai laissé des cartouches et aujourd’hui (samedi), je le sentais.
Quel bilan tirez-vous personnellement?
Globalement, physiquement, j’étais bien. Il m’a manqué un peu de réussite pour aller en échappée. Après, j’ai l’impression que le niveau est plus haut que l’an passé. Ça roule plus vite.
Au niveau collectif?
David (Gaudu) était bien, mais il a manqué un petit truc sur ce Tour. Cela ne marche pas à chaque fois à 100 %. L’an passé, notre Tour avait été excellent (David Gaudu avait terminé 4e) et c’est normal qu’on ne puisse pas le répéter tous les ans.
Cette journée du Markstein, qu’on peut résumer en une journée hommage à la carrière de Thibaut Pinot, comment l’avez-vous vécue?
J’ai essayé de rester le plus longtemps avec David et ensuite, j’ai terminé tranquille en profitant de toute cette ambiance. C’était quelque chose de spécial. Dans le virage, il y avait encore plus de monde qu’ailleurs. Le public était déchaîné. Surtout pour les coureurs comme nous qui portons le maillot Groupama-FDJ.
Quels moments garderez-vous de ce Tour?
Ce moment-là, avec les supporters de Thibaut Pinot, m’a rappelé la montée de l’Alpe d’Huez, l’an passé.
Quelle sera la suite de votre programme?
Je vais enchaîner avec les Mondiaux. Ensuite, je vais couper un peu. Je reprendrai avec le Tour du Bénelux, puis les classiques canadiennes. Il y aura aussi le Tour de Luxembourg. Puis, enfin, ce sera soit le Tour de Lombardie, soit Paris-Tours. Je préférerais sans être aligné sur Paris-Tours.