Grippé et mis sous antibiotique dès la deuxième semaine du Tour de France, Frank Schleck n’a jamais véritablement récupéré complètement ses moyens. « Je suis heureux que le Tour soit terminé », déclare le coureur de chez Trek-Segafredo qui termine donc 34e d’un Tour où, dit-il, il aura essayé « d’aider Bauke (Mollema) autant que je pouvais ».
Samedi, le Luxembourgeois s’est porté aux avant-postes. « J’avais étudié le profil de l’étape, même si je ne me sentais pas très bien. Ça s’est bien passé jusqu’à deux kilomètres du sommet (NDLR : du col de la Ramaz) quand j’ai été victime d’une fringale… »
Frank Schleck se montrait critique quant à la descente du col de Joux Plane : « Je ne vais pas me rendre très populaire, mais une telle descente ne devrait pas être au programme de l’avant-dernière étape du Tour de France. »
Quant à la défaillance de Bauke Mollema, son leader, samedi, Frank Schleck a du mal à l’expliquer : « Ce genre de situation m’est déjà arrivé plusieurs fois. Mais il a néanmoins montré qu’il pouvait briller à l’avenir. » Sur l’équipe Trek-Segafredo, Schleck estime que l’équipe a fait un bon Tour. « D’accord, l’objectif était de faire un top 10. Bauke fait 11 e , mais il a été longtemps 2 e du général. On s’est montré en début de Tour avec Edward Theuns et Jasper Stuyven qui ont porté le maillot à pois et le maillot blanc. Le bilan n’est pas mal. » Samedi, le quotidien L’Équipe annonçait que le Luxembourgeois allait mettre un terme à sa carrière.
« Pour l’instant, je suis toujours en pourparlers avec Trek-Segafredo. Je prendrai ma décision après les JO. » Des Jeux olympiques pour lesquels il s’envolera « lundi prochain après une bonne semaine de repos ».
Denis Bastien