Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Après le 1-1 contre Westerlo ce week-end, l’entraîneur de Virton Dino Toppmöller est de nouveau monté au filet contre une partie de la direction. Mais Flavio Becca, depuis le Grand-Duché, l’a remis à sa place dans la foulée.
Aurélien Joachim, l’international luxembourgeois, a de nouveau marqué samedi face à Westerlo. 1-1 au final, pas de quoi se réjouir du côté de Virton. D’autant que la prestation de l’Excelsior est passée complètement au second plan, samedi soir. On ne parlait que d’une chose en Gaume : de la guerre qui couve en interne et dont la presse belge avait déjà fait l’écho voici quelques jours. Un conflit qui a pris une autre dimension avec la sortie de Dino Toppmöller vendredi. «Dans un club pro, il y a une direction, des personnes qui font tout pour que le staff, les joueurs puissent se concentrer à 100 % pour le foot. Ici, ce n’est pas le cas. On a l’impression que quelques personnes ne travaillent pas pour nous, pour le succès du club. Les supporters doivent le savoir et si cette situation perdure, j’arrêterai d’entraîner», expliquait l’ancien entraîneur de Dudelange, visant sans les citer Alex Hayes, CEO du club, et Frédéric Lamotte, directeur opérationnel.
Et samedi après le match, Toppmöller en a remis une couche en conférence de presse, soutenu par ses joueurs notamment représentés par Anthony Moris, lançant en substance un «c’est lui ou moi» en visant Hayes. Averti, ce dernier a répliqué par une autre conférence de presse.
Bref, le climat est lourd en Gaume où on attend de voir ce que le «boss», Flavio Becca, va faire. La déclaration qu’il nous a faite dimanche (lire ci-dessous) risque en tout cas de faire parler…
Julien Carette
«Becca : je n’interviendrai pas là-dedans, on n’est pas à l’école maternelle»
Présent dimanche à Ettelbruck pour la rencontre de Dudelange, Flavio Becca est revenu sur les événements de ces dernières heures à Virton. «Je n’interviendrai pas là-dedans. Dino Toppmöller doit se rendre compte qu’on n’est plus à l’école maternelle. S’il veut y retourner, ce ne sera pas avec moi. Je lui ai dit et même écrit. Il croit qu’en mettant la pression ainsi, il va me faire craquer?», a lancé dans un sourire le «boss» de Virton, Dudelange, du Swift… Avant d’ajouter : «Il veut être professionnel, alors il doit se comporter comme tel. Et ne pas rejeter la faute sur les autres quand il n’a plus de résultats (NDLR : quatre matches sans victoire). Qu’il regarde d’abord dans son assiette. Il sait où il a mis les pieds. Après, il a aussi chez nous la liberté d’aller suivre ses cours pour la licence pro d’entraîneur et je pense qu’à cause de ceci, il est un peu à côté de la vérité…»
