Le Suisse Roger Federer sera bien à Roland-Garros (28 mai-11 juin), a priori son seul tournoi sur terre battue de l’année. Et il ne compte pas y faire de la figuration, a-t-il indiqué samedi soir à la télévision américaine.
« Je suis inscrit à Roland-Garros et j’ai l’intention d’y participer, j’avais besoin de me sentir affamé et impatient de jouer avant de passer sur la terre battue », a expliqué le n°4 mondial lors d’un entretien à la chaîne de télévision Tennis Channel. « J’ai envie de faire quelque chose là-bas, pas juste faire de la figuration, pour dire Me voilà, vous vouliez me voir, je suis là. Je veux aller à Paris en me disant Voyons ce qui peut se passer, qui sait, je peux enchaîner les victoires, on ne sait pas« , a-t-il poursuivi.
Federer, 35 ans, n’est plus apparu sur le circuit depuis son titre à Miami début avril, son troisième de l’année après l’Open d’Australie et le Masters 1000 d’Indian Wells. L’ancien n°1 mondial avait expliqué après sa victoire en finale contre son grand rival Rafael Nadal (6-3, 6-4) qu’il avait besoin après un premier trimestre 2017 impressionnant de se reposer et qu’il voulait faire l’impasse sur la saison sur terre battue, à l’exception de Roland-Garros.
Nadal « vraiment impressionnant
Certains observateurs avaient estimé dans la foulée qu’il ne participerait pas au rendez-vous parisien, deuxième tournoi du Grand Chelem de l’année qu’il a remporté en 2009, pour ménager ses genoux et son dos.
Il a reconnu que s’imposer à Paris sera difficile, à cause de Nadal : « Rafa est le favori, il est si fort sur terre battue comme il l’a montré en s’imposant pour la dixième fois à Monte-Carlo, il est vraiment impressionnant », a-t-il insisté. « Il y a aussi Novak (Djokovic) qui est le tenant du titre, il y a deux favoris, cela va être difficile, mais mon objectif est d’aller à Paris. »
Federer a participé samedi à Seattle (nord-ouest des États-Unis) à un match-exhibition contre l’Américain John Isner qui a permis de récolter deux millions de dollars pour sa fondation qui finance des projets sur le continent africain.
Le Quotidien/AFP