Après la parenthèse enchantée en Coupe Davis, Chris Rodesch a repris son quotidien sur le circuit. Avec succès : le n° 1 grand-ducal s’est qualifié lundi pour le tableau principal du Challenger de Tenerife.
Il y a un peu plus d’une semaine, Chris Rodesch (276e au ranking mondial) faisait chavirer la Coque. Ivre de bonheur après avoir remporté le point décisif grâce à son succès autoritaire devant Vilius Gaubas (184e) – également présent sur l’île espagnole –, permettant ainsi au Luxembourg de faire son retour dans le Groupe I mondial aux dépens de la Lituanie, le puissant droitier au service de plomb s’écroulait sur le court, rapidement rejoint par toute l’équipe dont son pote Alex Knaff (720e), l’autre grand bonhomme de ce week-end mémorable.
Après une coupure de quelques jours, histoire de savourer cet authentique exploit, puis de se remettre de ses émotions, le n° 1 grand-ducal a pris l’avion en direction de Tenerife pour y disputer un tournoi Challenger (le 2e échelon de la hiérarchie mondiale).
Il s’agit de sa deuxième compétition de la saison à ce niveau après avoir été éliminé en quarts de finale à Nottingham en début d’année, avant de s’incliner plus tard dans le mois aux portes de la finale du Luxembourg Open (classé M25 en Futures, le 3e étage planétaire), battu par l’ancien n° 1 junior, vainqueur de Wimbledon 2024 et finaliste de l’US Open peu de temps après, toujours dans cette catégorie d’âge, le Norvégien Nicolai Budkov Kjaer (18 ans, 455e).
Les qualifications ? Une simple formalité
Si son classement ne lui a pas permis d’intégrer directement le tableau principal, le pensionnaire du TC Schifflange y a accédé en gagnant ses deux matches de qualification sous le doux soleil espagnol. Le premier, dimanche en fin de matinée, n’a été qu’une simple formalité. Tête de série n° 1, le Luxembourgeois a terrassé 6-1, 6-0 le jeune invité espagnol David Aguiar Johansson (1 008e à l’ITF) en 49 minutes de jeu.
Le deuxième, le lendemain, a été plus compliqué sans pour autant lui échapper : victoire 7-6 (7/5), 6-4 contre l’Allemand Christoph Negritu (326e à l’ATP). C’est donc avec le plein de confiance et sans pression particulière que Chris Rodesch abordera son premier duel dans le tableau final face au Britannique Johannus Monday (303e).
Sans pression, car il n’a pas de points à défendre durant la première moitié de l’année puisqu’il a entamé sa carrière professionnelle sur le circuit l’été dernier après avoir terminé son cursus universitaire aux États-Unis. Mais avec l’envie de performer afin d’entrer dans le cut des qualifications pour Roland-Garros, l’un de ses grands objectifs de la saison.