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[Tennis] Rodesch qualifié, Knaff éliminé


Malgré une légère frayeur, Chris Rodesch poursuit son petit bonhomme de chemin. (Photo : vincent lescaut/l'essentiel)

Si Chris Rodesch a fait respecter la logique, jeudi, devant le Néerlandais Daniel De Jonge pour rejoindre les quarts de finale du Luxembourg Open, Alex Knaff a, lui, subi la loi du Français Mathias Bourgue.

Premier des deux derniers représentants du Grand-Duché en lice dans le tableau principal du Luxembourg Open à entrer en piste, jeudi, dans le Stadium du CNT à Esch, Alex Knaff (723e à l’ATP) se mesurait au Français Mathias Bourgue. Un adversaire devançant le Luxembourgeois de 245 places au ranking mondial. Une différence de classement qui s’est traduite dans le premier set. Imperturbable sur sa mise en jeu – une seule balle de break concédée lors de son premier jeu de service –, solide en fond de court et agressif au moment opportun, le 478e joueur planétaire a fait cavalier seul pour empocher la première manche sur le score sans appel de 6-1.

Et lorsque l’expérimenté Avignonnais de 31 ans s’offre rapidement un double break (3-0), le spectre d’un nouveau set à sens unique est dans toutes les têtes. Sauf dans celle du n° 2 grand-ducal, qui va profiter d’une baisse de régime de Bourgue pour s’engouffrer dans la brèche. Les deux hommes se rendent alors coup pour coup, aucun ne voulant céder du terrain. Le pensionnaire du TC Schifflange semble même prendre le pas physiquement sur le Français. Au point de se procurer cinq balles pour égaliser à une manche partout. Mais aucune ne sera convertie. Pire encore, Bourgue scellera le sort de la partie sur sa première balle de match en profitant d’une grossière faute du «local» de l’épreuve, 7-6 (9/7).

«C’est vraiment dommage, regrettait Alex Knaff quelques minutes après sa sortie du court. Au début, je n’ai vraiment pas vu le jour. Il a très bien joué et cela m’a un peu forcé à faire des erreurs. Mais j’ai senti que j’étais dans le coup à chaque fois. Je suis ensuite parvenu à revenir dans le match, j’étais en bonne position et il semblait plus stressé. Même si le score semble assez clair, le match a été relativement serré. C’est dommage que je n’aie pas réussi à faire basculer les choses de mon côté à la fin. Ce sont de petits détails qui ont fait la différence.»

Pas de duel 100 % luxembourgeois

Dans la foulée, c’était au tour du n° 1 grand-ducal de faire son apparition sous les yeux de plusieurs de ses proches, dont sa petite sœur, Joanne, handballeuse au Standard. Favori de son duel qui l’opposait à un autre cogneur, le qualifié néerlandais Daniel De Jonge (1 249e), Chris Rodesch (286e) a tenu son rang malgré une petite frayeur en fin de deuxième manche 6-1, 7-6 (8/6)).

«Lui n’a pas très bien débuté, peut-être qu’il n’était pas dans le match mentalement. Mais je savais que c’était un adversaire très fort, qui était aussi à l’université (NDLR : aux États-Unis). Il est rentré dans le match dans le deuxième set et moi, j’ai vraiment essayé de rester solide. Je crois l’avoir plutôt bien fait. À 5-4, je joue un jeu de service un peu lose. Peut-être que j’étais un peu nerveux, mais je pense que c’est normal de l’être dans ces moments-là. On doit l’accepter. Ensuite, j’ai bien fait de faire un mental reset à 6-6. Et je suis content d’avoir remporté un tie-break comme celui-là», analysait le jeune homme de 23 ans.

Qui affrontera vendredi un certain… Mathias Bourgue pour une place en demi-finales. «C’est un joueur très fort. En fait, ils sont tous forts ici (il rit). Il a un très bon service et bouge très bien. Ça va être un bon match. À moi d’être prêt et de jouer mon jeu.»

Alex Knaff n’est pas passé loin d’inverser la tendance. Photo : vincent lescaut/l'essentiel