En vingt ans de carrière, Mandy Minella a vu de tout sur le circuit WTA. Elle livre une réalité bien éloignée de l’image que l’on peut en avoir.
J’ai été prise par l’émotion, car je savais que ça pouvait être mon dernier point ici à Kockelscheuer…» Mercredi soir, alors menée 6-3, 5-3 (40-A) par Alizé Cornet, Mandy Minella n’a pu retenir ses larmes. Sur sa première balle de match, la Française mit un terme à une histoire, débutée voici 20 ans, durant laquelle la joueuse et le Luxembourg Open se sont fréquentés à 17 reprises. Tout ça pour la voir, mardi, franchir enfin le 1er tour du tableau principal aux dépens de Varvara Gracheva (6-3, 6-4). Sourire et incrédulité, son visage disait tout de cette si longue attente enfin récompensée. «Quand tu te prépares correctement, que tu t’entraînes bien, c’est normal d’être payée en retour», déclarait toutefois l’Eschoise dont la victoire contre la Russe, cotée à plus de 5/1 par les sites de paris sportifs, lui permit de ne pas rester en rade. De vaincre le signe indien, comme ont pu le faire à quatre reprises ses copines Anne Kremer et Claudine Schaul en, respectivement, douze et quatorze participations. Ce Luxembourg Open n’a jamais vraiment souri aux joueuses grand-ducales. «Pourtant, j’y ai fait de bons matches», martèle une Mandy Minella qui y fit, au 1er tour des qualifications en septembre 2001, ses premières armes sur le circuit WTA. «C’était contre Pisnik. Avant le match, je ne ...
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