Avec l’arrivée de l’automne, les grands noms du tennis (féminin comme masculin) tombent comme les feuilles des arbres. C’est le cas à Luxembourg, dont le BGL BNP Paribas Open a débuté lundi, comme un peu partout dans le monde de la petite balle jaune.
Le très richement doté tournoi de Moscou (plus de 790 000 dollars de prize money, contre 226 750 à Luxembourg) a, par exemple, connu ces dernières heures les forfaits de quatre de ses grosses têtes d’affiche : la lauréate de Roland-Garros Jelena Ostapenko (WTA 7), Svetlana Kuznetsova (WTA 8), Johanna Konta (WTA 10) et Dominika Cibulcova (WTA 11). Heureusement pour cette Kremlin Cup que les organisateurs ont su mettre la main en dernière minute sur une certains Maria Sharapova…
Du côté de Kockelscheuer aussi, on a connu pas mal de changements. On y est un peu habitué vu la situation du tournoi dans le calendrier. Il n’est jamais simple de se situer dans les derniers jours de celui-ci, la tentation étant souvent grande chez les joueuses de démarrer le break de fin de saison avec un peu d’avance. Surtout quand on a de petits soucis physiques comme beaucoup en ont après une année éreintante.
«Je considère qu’on a eu beaucoup de chance»
C’est ainsi qu’ont été annoncées, puis annulées des joueuses comme les Tchèques Lucie Safarova (WTA 32), Marketa Vondrousova (WTA 63) et Barbora Strycova (WTA 26), la grande espoir française Océane Dodin (WTA 66) ou l’Italienne Roberta Vinci (WTA 99), lauréate du tournoi en 2010. Au niveau des têtes d’affiche, il en a été de même de l’ancienne n°1 mondiale biélorusse Victoria Azarenka (WTA 201). Les Américaines Madison Keys (WTA 14) et Sloane Stephens (WTA 16), les deux finalistes du dernier US Open, ont aussi demandé un wild card, avant de se désister sur blessure, tandis que la double lauréate en Grand Chelem Petra Kvitova (WTA 17) a également été citée à un moment.
Pas facile pour les organisateurs de slalomer entre les disponibilités des joueuses et le règlement de la WTA qui ne leur autorise qu’une wild card pour une joueuse estampillée «top 10» mondiale et une autre pour une «top 20». Au final, la seule véritable grande star présente à Kockelscheuer cette saison se nomme Angelique Kerber (WTA 12), vainqueur de deux Grand Chelem. .
«Si on a déjà connu autant de forfaits importants que lors de cette édition ? Oui. Je ne peux plus vous donner l’année, mais c’est déjà arrivé qu’on n’ait aucune joueuse du top», glisse Danielle Maas, la directrice du tournoi. «Ici, on peut être très fiers d’accueillir une joueuse comme Angelique qui était encore n°1 mondiale début juillet avant Wimbledon. Si vous prenez le tournoi de Linz qui vient de se terminer, vous verrez qu’il a perdu ses trois ‘top joueuses’ (Jelena Ostapenko, Dominika Cibulkova et Victoria Azarenka) sans pouvoir les remplacer. Je considère donc que nous avons eu beaucoup de chance.»
Julien Carette
Encore des places à saisir, y compris pour la finale
À la fin du week-end, il restait des places disponibles pour tous les jours de cette semaine à Kockelscheuer. Il est donc encore possible de voir demain soir Angelique Kerber, l’ancien n°1 mondiale. Et si vous avez dans l’idée d’assister à la finale, samedi, voire aux demi-finales, la veille, c’est donc toujours envisageable.
Les prix pour assister à une journée ? Vingt euros (15 pour les moins de 15 ans) aujourd’hui, 28 euros (21 pour les moins de 15 ans) demain, 30 euros (25) mercredi, 38 euros (29) pour les quarts de finale de jeudi, 45 euros (36) pour les demi-finales et 50 pour la finale.