Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Ce dimanche, Gilles Muller entame le premier Masters 1000 de la saison à Indian Wells sur une terre américaine qu’il connaît bien et apprécie. Il nous en parle.
Après un tournoi de Dubai qu’il a quitté dès le premier tour, Gilles Muller s’est envolé voici une petite dizaine de jours pour la Californie et plus précisément la vallée de Coachella où se déroule depuis jeudi le premier Masters 1000 de l’année, Indian Wells.
Pour la première fois, le Reckangeois est tête de série dans un tournoi de cette importance. « Ce qui me donne une petite protection », sourit le 25 e joueur le mieux classé au tournoi. En effet, comme les 31 autres têtes de série, il a été exempté de premier tour. Et il ne peut pas tomber sur une autre tête de série avant le troisième tour (soit les seizièmes de finale). S’il l’emporte ce dimanche soir, Muller devrait retrouver à ce stade de l’épreuve Kei Nishikori, le numéro 5 mondial.
Jamais mieux qu’un troisième tour
Par le passé, on ne peut pas vraiment dire que la première tournée américaine de la saison, celle qui regroupe durant le mois de mars Indian Wells et le deuxième Masters 1000 de l’année, Miami, ait déjà véritablement réussi à «Mulles». Si on excepte un troisième tour face à Roger Federer en 2005, il n’a jamais dépassé le deuxième match. « C’est vrai que les résultats n’ont encore jamais été au rendez-vous, mais je continue à espérer et à y croire. Car même si cette période de la saison ne m’a jamais souri, je l’aime bien », souligne le Luxembourgeois.
Sans doute au moins en partie à cause des deux endroits où on séjourne durant cette période. « Indian Wells est situé au milieu du désert. Le cadre est incroyablement magnifique. Chaque joueur a droit à sa propre voiture et peut circuler comme bon lui semble. Tu peux te promener le soir, aller tranquillement au restaurant. Et puis, le site d’Indian Wells Tennis Garden est tellement imposant que tout le monde peut s’entraîner sur place. C’est vraiment très agréable. »
Et trois jours après la fin des festivités à Indian Wells, les meilleurs joueurs se retrouveront déjà à Miami. « C’est plus lent qu’en Californie, les conditions sont plus lourdes aussi. Cela me convient un peu moins bien. Le site du tournoi est situé en zone verte, sur une île. Ce qui rend les choses un peu moins évidentes. On est obligé d’organiser les séances d’entraînement ailleurs, sur une surface qui n’est pas exactement la même. Mais en même temps, j’adore cette ville de Miami. »
Julien Carette
