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[Tennis] Gilles Muller : « En sport, il n’y a pas que des beaux moments »


Gilles Muller plaçait beaucoup d'espoir dans ce Roland-Garros. Sa contre-performance le déçoit. (Photo : AFP)

Pour la sixième fois de sa carrière, Gilles Muller a été battu au 1er tour des Internationaux de France. Mais c’est certainement sa plus grosse déception. Sa tête en conférence de presse ne laissait que peu de doute…

6-7(4), 7-6(2), 2-6, 2-6. Tel est le score qui a sanctionné hier la rencontre qui opposait « Mulles » (ATP 27) à l’Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (ATP 153).

Ce fut un drôle de match ce dimanche, avec pas mal d’interruptions (deux pour soigner l’Espagnol et deux à cause de la pluie) dans le premier set. Comment avez-vous vécu tout ça?

Gilles Muller : (il souffle) Je n’ai pas fait une bonne performance. Je ne suis pas parvenu à me lâcher comme j’aurais dû. Voilà ce que je constate. J’ai eu l’impression que tout a été dans le mauvais sens. Mes balles proches de la ligne sortaient et les siennes rentraient. Après, c’est une sorte de cercle vicieux…

Les différents arrêts dans la manche initiale vous ont déstabilisé?

Peut-être… On a tendance à dire que c’est pareil pour les deux joueurs. Après, lorsqu’il a appelé le kiné pour la première fois, il n’avait vraiment pas l’air bien. Je me suis dit : « Accroche-toi, cela va être dur pour lui de jouer trois sets. » Et puis derrière, il courait à nouveau bien. C’est un peu bizarre… Enfin, c’est déjà arrivé. Et ce n’est pas le genre de chose qui devrait pouvoir me déstabiliser.

Pendant deux sets, ce fut très équilibré. Puis beaucoup moins. La chaleur (on a annoncé 37 °C sur le terrain) a joué un rôle?

Là aussi, peut-être. Mais cela ne devrait pas non plus être le cas. Dans le milieu du 3e set, je livre un de mes meilleurs jeux, sans être payé de mes efforts, alors que je suis devant à 2-1. Et puis, je me fais breaker. Mentalement, c’est devenu très compliqué. On jouait depuis trois heures et savoir que je devais encore remporter deux manches pour me qualifier, dans cette chaleur, c’était dur. D’autant plus qu’il a pris encore mon service dès l’entame de la 4e manche.

Entretien avec notre envoyé spécial à Paris, Julien Carette

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans Le Quotidien papier de ce lundi