[Tennis de table] Folschette et Roodt encore les plus forts

COUPE DE LUXEMBOURG La logique a été respectée avec les succès de Hostert-Folschette chez les messieurs et Roodt chez les dames.

‌‌Pour Hostert-Folschette, l’objectif était de remporter sa première coupe de Luxembourg. L’objectif est atteint pour le champion national qui a dû toutefois réaliser une prestation de haut vol, dans le sillage d’un Maël Van Dessel irréprochable, pour se sortir des griffes d’une équipe de Reckange solidement bâtie autour de l’ex-international allemand Thomas Keinath.

À la Coque, les amateurs de ping ont été servis. Ils ont assisté à des échanges de très haut niveau, des rencontres âprement disputées à l’image de celles de Thomas Keinath contre son compatriote Zoltan Fejer-Konnerth et Gleb Shamruk.

Le numéro 1 reckangeois a fait le job à chaque fois, mais il a été le seul à apporter des points à son équipe. Ses compatriotes n’ont jamais baissé les bras, mais n’ont pas pu faire basculer leur rencontre à leur avantage, devant s’incliner 4 à 2.

Maël Van Dessel a été décisif pour Hostert-Folschette avec deux victoires. Les autres points du DTHF ont été inscrits par Gleb Shamruk et Zoltan Fejer-Konnerth qui a plié l’affaire face à Mike Kraus dans un dernier match sans suspense.

En attendant de décrocher un deuxième trophée dans quelques mois en championnat, Maël Van Dessel prenait le temps de savourer : «On voulait gagner ce trophée, c’est la première Coupe de Luxembourg pour le club. Rien n’a été simple, il a fallu donner le meilleur sur chaque match. Même quand on pensait la victoire facile, elle ne l’était finalement pas. Maintenant, l’autre objectif va être de garder notre titre en Audi League.»

Ettelbruck passé à la lessiveuse

Chez les dames, il n’y a pas eu de miracle pour Ettelbruck face à Roodt. On s’attendait à une finale à sens unique tant les coéquipières d’Annick Stammet paraissaient supérieures à leur adversaire et c’est ce qui s’est passé. Même si Aline Kuffer a fait illusion un instant en gagnant les deux premiers sets face à Laura Burcheri. Mais cette dernière a vite rectifié le tir en s’imposant lors des trois sets suivants.

Pour le reste, Jing Ni Xiao et Dominique Kieffer n’ont rien pu faire face aux redoutables Tessy Gonderinger et Danielle Konsbruck, à chaque fois pressées d’en finir lors de leurs confrontations.

Un récital. Voilà donc comment on peut qualifier la prestation des championnes du Luxembourg. Et ce ne sont pas les joueuses d’Ettelbruck qui diront le contraire, passées dans la lessiveuse, mais fières de leur parcours, comme le souligne la capitaine Dominique Kieffer : «C’est déjà très bien pour nous d’arriver en finale. On savait face à Roodt que ce serait très compliqué, d’autant que personnellement, je me suis blessée à la hanche en demi-finale et je n’étais pas à cent pour cent de mes possibilités. Jing (Ni Xiao) a très bien joué, mais malheureusement cela n’a pas suffi. On n’a vraiment rien à se reprocher, car on a joué sans pression, totalement libérées. On a tout donné, mais l’adversaire était trop fort.»

Du côté des vainqueures, la satisfaction du travail accompli était de mise : «Après la demi-finale, on ne savait pas trop quelle équipe on allait pouvoir présenter avec les petits bobos. Juste avant la finale, Danielle (Konsbruck) et Tessy (Gonderinger), un peu diminuées, nous ont dit qu’elles étaient partantes et qu’elles feraient leur maximum. On savait aussi que l’on avait un peu de marge sur notre adversaire et cela s’est confirmé», explique Annick Stammet, absente de cette finale à la suite d’une rupture des ligaments croisés.

De notre correspondant Gilles Tarral