Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le Reckangeois entame le tournoi d’Eastbourne, avec un tableau abordable.
L’an passé, Gilles Muller n’avait pas joué la semaine qui précédait Wimbledon. Sortant d’une victoire à ‘s-Hertogenbosch, puis d’une demi-finale au Queen’s, «Mulles» avait pris un peu de temps avant de disputer les meilleurs Internationaux de Grande-Bretagne de sa carrière.
Cette saison, tout allant moins bien pour le citoyen de Reckange-sur-Mess (à l’image des 28 places qu’il vient de perdre au classement ATP pour se retrouver aujourd’hui au 60e rang), ce dernier a décidé de s’aligner du côté d’Eastbourne (ATP 250). Histoire de prendre un peu plus confiance avant de rejoindre Londres. Sa victoire, lundi dernier, sur le grand espoir canadien Denis Shapovalov (19 ans, ATP 26) a fait du bien à ce niveau-là. Il faut dire qu’elle survenait après cinq défaites consécutives sur le circuit. Le revers qui a suivi face au futur vainqueur Marin Cilic (ATP 6) n’a pas permis de continuer sur la même voie. Même si, après coup, on peut constater que «Mulles» a été le seul cette semaine, à côté d’un certain Novak Djokovic, à réussir à breaker le Croate et à lui arracher un set.
Toujours est-il qu’à sept jours du début de Wimbledon, Muller est toujours en recherche de confiance, de matches et de rythme. Ce que le rendez-vous d’Eastbourne pourrait bien lui apporter. Car le tirage ne lui a pas vraiment été défavorable.
Versé dans la partie haute du tableau, il affrontera l’Australien John Millman (ATP 63) en début d’après-midi, avant un possible 2e tour face au Français Gilles Simon (ATP 54) ou à l’Argentin Leonardo Mayer (ATP 38), puis un quart contre la révélation italienne de Roland-Garros, Marco Cecchinato (ATP 28). Rien d’insurmontable donc sur papier pour un spécialiste de l’herbe comme Gilles Muller.
Julien Carette
