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Stolz, buteur à San Siro : « À ce moment, tout était incroyablement facile »


Dominik Stolz (à gauche) a vécu un moment rare, qu'il n'oubliera vraisemblablement jamais. (photo AFP)

Dominik Stolz, auteur d’un but sublime jeudi soir contre le Milan AC (défaite de Dudelange 5-2), a eu du mal à redescendre de son nuage.

Quelle sensation cela fait-il de marquer à San Siro et en plus un si beau but ?

C’était fou, merveilleux, la meilleure chose qui me soit arrivé dans ma carrière. Déjà quand on arrivait en bus, qu’on voyait les lumières et les supporters, on n’avait qu’une seule envie : être sûr de pouvoir être sur le terrain. Alors, en plus, marquer ici…

C’était prévu, que vous vous trouviez là, précisément, au deuxième poteau, pour reprendre ce ballon prolongé plein axe ?

Oui, oui, c’était prévu. On avait cette stratégie depuis un bout de temps, le coach m’avait demandé de rester en retrait et de ne pas hésiter à frapper si le ballon arrivait jusqu’à moi. Mais que ça m’arrive là, à Milan… Quand j’ai marqué, je n’ai plus pensé à rien. Enfin si, à une chose : j’avais très envie d’enlever mon maillot pour fêter ça, mais j’ai dû me retenir puisque j’avais pris un carton jaune très tôt dans le match et que cela aurait été dangereux (il sourit) .

Que se serait-il passé si vous aviez marqué, dans la foulée du but de Dave Turpel, sur cette frappe qui longe le poteau ?

J’aurais vraiment aimé qu’elle termine au fond, celle-là, mais j’ai tout de suite su, quand elle a quitté mon pied, qu’elle passerait légèrement à côté. Elle était un tout petit peu trop croisée. Mais si on marque là, c’est fini. Parce qu’ils étaient vraiment très nerveux après qu’on ait pris l’avantage.

Vous aviez déjà autant plané à ce point dans le jeu qu’en début de deuxième période ?

Non, jamais. À ce moment, tout était incroyablement facile. J’ai parlé avec Calhanoglou après le match. Il m’a dit « mais c’est fou comme vous jouez bien ». Je me suis senti obligé de lui dire « mais bien sûr qu’on a une bonne équipe ! ».

Et puis la réalité est revenue s’inviter, après l’heure de jeu.

Si ce match avait eu lieu un mois et demi plus tôt, qu’on aurait été moins fatigués, on aurait peut-être fait l’exploit. Mais après l’heure de jeu, je l’ai vraiment senti, on était cuits.

Quel est le sentiment qui prédomine après un tel match ?

La fierté. J’ai reçu 120 messages après le coup de sifflet final. Et avec ce but, j’ai vécu un moment parfait. C’était un but de rêve. On a même réussi à entendre nos supporters au San Siro. Je ne pensais pas que c’était possible.

Entretien avec Julien Mollereau

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