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[Sport Automobile] Rallye du Luxembourg : passez la huitième !


Le rallye du Luxembourg est toujours un évènement attendu pour les amoureux de course automobile.  (Photo : luis mangorrinha)

Les aficionados de sport automobile se délecteront de la huitième édition du rallye national ces vendredi et samedi. Cap sur Hosingen pour en découvrir les enjeux.

Toujours sur la route. Pour la huitième édition, le rallye du Luxembourg revient sur les routes grand-ducales lors de cette mi-juillet. Cette année, le parcours couvrira les routes de l’Oesling et se tiendra aujourd’hui et demain. La conférence d’annonce du parcours et des participants s’est faite à Bissen, au garage Skoda. Un évènement qui a réuni du beau monde, et qui a dévoilé les 3 premières voitures qui prendront le départ lors de ce week-end survitaminé.

«On est très content de pouvoir à nouveau organiser le rallye. J’ai fait déjà une fois le tour, ça va être beau à rouler. Si la météo est avec nous, ça va être un superbe évènement», explique Andy Brucker, à la baguette de cette conférence. Le premier véhicule dévoilé, une Porsche 992 Rallye GT de Steve Fernandes, a su captiver l’attention et suscité l’intérêt du public. Comme chaque année, le centre névralgique du rallye se trouve à Hosingen, histoire de voir du sport mécanique de haut niveau.

Huit villes étapes

Ce sont 12 épreuves spéciales qui seront au menu des pilotes engagées demain, soit 136 kilomètres chronométrés. Quatre parcours inédits, disputés 3 fois chacun, attendent les téméraires au volant de leurs véhicules. «Cela devient de plus en plus difficile d’avoir des kilomètres. On doit composer avec des zones où on est limités, où il y a des pistes cyclables qui croisent notre chemin. C’est pour cela que l’on doit s’arrêter à certains points pour les spéciales. L’endroit alloué à ces spéciales devient de plus en plus petit», justifie Andy Brucker concernant la multiplication des tours et l’espace réduit alloué aux courses.

Le secteur à parcourir sera néanmoins vaste avec 8 villes étapes durant cette épreuve. Un shakedown (séance de mise au point, grand classique des rallyes) aura lieu dès ce soir. Les pilotes pourront y faire monter leurs proches pour une initiation à la discipline.

Une course disputée, au parcours magnifique

Mais demain, place à la compétition. Le premier tracé s’effectuera avec des virages très techniques et rapides. La deuxième étape entre Binsfeld et Holler valorisera les intrépides prêts à prendre des risques, dans le but d’aller chercher des gros chronos. La troisième spéciale devrait être profitable aux voitures les plus rapides, comme le véhicule piloté par le Luxembourgeois Steve Fernandes. Et la quatrième salve entre Enscherange et Bockholtz est une classique du rallye, qui n’avait malheureusement pas pu être faite l’an dernier. Elle s’apparente à une course de côte. «C’est un joli mixe entre technique et rapidité. Je pense que tout le monde va bien l’apprécier», s’extasie Andy Brucker en dévoilant les contours de ce parcours.

Ce sont 53 équipages qui se lanceront à l’assaut des routes de l’Oesling, sans le dossard numéro 13, superstition oblige. Beaucoup de personnes présentes l’an dernier ont daigné participer à cette compétition. Marijan Griebel, quintuple champion de l’épreuve, fera logiquement office de favori. Il sera accompagné du copilote luxembourgeois Johny Blom pour affronter le bitume. Plusieurs ambitieux se dressent en embuscade, comme le duo Ronny Foxius – Luc Arend. Et certains veulent jouer leurs cartes à fond, comme le Français Ghislain Barbier ou le Belge Tom Rensonnet, réalisant actuellement de belles performances en championnat.

Des équipages absents

Petite sortie de piste malheureusement, même si le rallye compte pour le championnat national, plusieurs équipages ne sont pas venus. «On constate qu’on a de plus en plus de mal à attirer, déplore Andy Brucker. Il y a 22 équipages inscrits en Mats Performance M-Cup, et seulement 6 se sont engagés sur le rallye national. Le premier souci vient du fait que les immatriculations en Belgique, avec des plaques spéciales, ne sont pas autorisées ici. Plein de voitures qui roulent régulièrement dans le plat pays ne pourront pas venir chez nous.»

L’organisation espère cependant être en contact avec d’autres championnats pour inscrire la course dans le calendrier et avoir de nouveaux pilotes à aligner au départ. En espérant que les spéciales, qui mettent en valeur le territoire du nord du pays, sauront davantage séduire les concurrents à l’avenir.