Vainqueur d’une étape du Tour de l’Avenir, Mathieu Kockelmann (21 ans) va prendre part à son deuxième Tour de Luxembourg.

Mathieu Kockelmann est de bonne humeur avant de prendre le départ de son deuxième Tour de Luxembourg. Tout va bien pour le coureur de l’équipe Lotto Development, qui retrouve donc l’équipe nationale. «Dimanche, j’ai participé au GP Van Looy, j’ai lancé notre sprinteur, qui a été bloqué, mais j’ai fait mon travail. Je ne suis pas tombé, c’est le principal. Tout va bien pour moi», confesse-t-il.

Ce rouleur qui aime les arrivées «punchy» fait le compte. Bien peu d’étapes sur le papier lui conviennent. «Ce Tour de Luxembourg sera dur. Je trouve par exemple que la première étape est plus coriace que l’an passé. L’arrivée est top, mais les bosses d’avant sont dures. Le sprint, oui, ça me plairait bien, si jamais je suis encore là», sourit-il.

C’est vers Mamer que l’enfant de Schouweiler pointe son regard. «C’est l’étape qui me convient le mieux, admet-il. Et je pense aussi qu’il y a moins de vrais sprinteurs au départ que l’an passé. Peut-être qu’il y a une chance pour que je me place.»

Mais Mathieu Kockelmann le sait, il lui faudra aussi jouer collectif, ce qu’il fait d’ailleurs à merveille. «On va aider Arno (Wallenborn) pour le classement général.» Par contre, samedi, l’ancien champion d’Europe de chrono aura toute la liberté pour se tester du côté de Niederanven. «C’est pas mal avant les championnats d’Europe», admet-il.

Depuis son joli succès d’étape acquis à Val Suran lors de la 4^e étape du Tour de l’Avenir, il a trouvé l’apaisement. «Cela fait du bien, confirme-t-il. J’ai réussi une chose à laquelle je ne m’attendais pas et, pour le moment, ma saison est un succès.»

Il n’entend pas pour autant se reposer sur ses lauriers. «J’aurai encore de belles courses à faire, même si le programme n’est pas encore fixé à 100 %. Mais d’abord, je pense au Tour de Luxembourg. Je suis motivé. Je n’ai pas fait beaucoup de courses cette année avec les professionnels. Mais j’aime bien ces épreuves, qui sont différentes des autres courses. Chez les pros, c’est contrôlé, on sait comment le scénario de la course va se dérouler. Il faut avoir les jambes pour suivre», détaille-t-il encore.

Avec un contrat en poche pour les saisons 2026 et 2027 en tant que coureur professionnel pour le compte de l’équipe Lotto, Mathieu Kockelmann n’est pas inquiet des rumeurs de fusion entre son équipe et Intermarché.

«J’ai un contrat, je suis tranquille. Pour cette fusion, je lis ça dans les médias. Les deux équipes sont quasiment du même niveau et je pense qu’en cas de fusion, cela va élever la future équipe. Je ne peux rien faire de plus, je roule sur le vélo.» Et il le fait très bien!