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[Sélection nationale] Yvandro Borges titulaire face au Qatar ? «Ils savent que je ne suis pas trop mauvais»


Lancé dans le temps additionnel samedi en Serbie, Yvandro Borges devrait cette fois avoir davantage de temps de jeu face au Qatar. (Photo Ben Majerus/sportspress/lu)

Pour sa première apparition en conférence de presse, c’est un Yvandro Borges étonnamment détendu pour un jeune de 17 ans qui a évoqué ses premiers pas avec les Roud Léiwen, à la veille d’une rencontre amicale contre le Qatar qu’il pourrait débuter.

C’est suffisamment rare pour être souligné : c’est flanqué d’un gamin de tout juste 17 ans, qui ne compte que quelques minutes (disputées samedi en Serbie) sous le maillot des Roud Léiwen, que Luc Holtz s’est présenté en conférence de presse d’avant-match ce lundi, à la veille de la réception en amical du Qatar au Stade de Luxembourg (20 h 45). Révélateur des chances de l’ailier du Borussia Mönchengladbach de débuter la partie, lui dont le sélectionneur a assuré qu’il aurait du temps de jeu. Mais aussi de la personnalité de l’adolescent, qui s’est lui-même porté volontaire pour se prêter au périlleux exercice médiatique. 

Qu’est-ce qui motive un garçon de 17 ans à se présenter de son plein gré devant la presse, et même à sa demande ?  

Déjà, je sais que ça fait partie du sport, du métier, et que je vais devoir apprendre ça. Maintenant, j’ai déjà eu une petite expérience avec la presse, et je voulais avoir une nouvelle opportunité de voir comment ça se passe avec les médias. 

Luc Holtz dit de vous que vous avez un «jeu d’évitement». Vous déjà affronté des seniors avec Mönchengladbach, vous attendez-vous malgré tout à souffrir physiquement et dans les duels ou pensez-vous pouvoir gérer ? 

Je crois que ce ne sera pas une souffrance, ce sera autre chose. Je dois m’habituer à ce rythme, à ce niveau tout doit aller plus vite, surtout dans la tête. Mais une souffrance, non, je ne dirais pas ça. 

Vous êtes avec le groupe depuis quelques jours déjà. Diriez-vous que vous y êtes pris au sérieux, et que vous y êtes déjà à votre place ? 

Pris au sérieux, je crois que oui : je crois que si je suis appelé à 17 ans, ils savent bien que je ne suis pas trop mauvais, on va dire. Mon intégration s’est très bien passée, ils m’ont tous très bien accueilli, mais j’ai encore beaucoup de choses à prouver, donc je ne dirais pas que je suis déjà à ma place. 

Recueilli par Julien Mollereau et Simon Butel

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