L’attaquant ne pourra théoriquement pas honorer sa sélection, ces prochains jours : la FLF et le club du Nacional n’ont pas encore réussi à s’entendre pour lui permettre de venir affronter le Qatar, l’Irlande et le Portugal. À Mondercange, on fait le forcing, mais à Madère, on ne semble pas disposé à lâcher.
Vincent Thill aura peut-être du mal à jouer, en cette fin de mois de mars, avec les Roud Léiwen. Il est le dernier garçon des 24 appelés par Luc Holtz pour lequel les choses ne sont pas réglées et l’attaquant, pourtant incontournable sur le front de l’attaque, a même dû faire demi-tour à Paris dans le voyage qui le conduisait à Lipperscheid.
Le Nacional, s’appuyant sur un réglement local qui stipule qu’il faut respecter une quarantaine de cinq jours au retour d’un voyage à l’étranger, refuse en effet mordicus de libérer le joueur au motif qu’il ne pourra pas immédiatement être aligné contre Portimonense, début avril. La FLF, elle, ne s’avoue pas vaincue et espère encore faire intervenir la FIFA pour faire plier le club et obtenir du joueur qu’il s’embarque ce mardi avec le reste de l’équipe en direction de la Hongrie pour y affronter le Qatar. L’affaire semble quand même compliquée et à la limite, Holtz peut éventuellement espérer l’avoir sous ses ordres à Dublin, pour lancer officiellement la campagne.
En attendant de savoir, le grand perdant, c’est le joueur, désolé de ne pas avoir encore rejoint le groupe où l’attendent ses deux frères, Olivier et Sébastien, qui se réjouissaient d’être réunis et d’avoir une chance d’écrire l’histoire en étant potentiellement tous les trois sur le terrain à un moment du rassemblement. Pour l’envisager, il faudra d’abord que la FIFA fasse plier le Nacional.
Julien Mollereau