[Sélection nationale] Les Roud Léiwen donnés à 4 contre 1

Les chances des Roud Léiwen de revenir qualifiés de Tbilissi ne sont pas très élevées, à en croire les parieurs du monde entier.

Ce sont effectivement les sites de paris en ligne qui le disent avec toute la force de leurs cotes. Qui sont violentes puisqu’en général, Luc Holtz et ses gars sont donnés à quatre contre un. Soit plus ou moins les mêmes chances accordées à la Finlande en déplacement du côté du pays de Galles, mais pas aussi élevées tout de même que celles accordées à l’Islande (3 contre 1) en Israël. Malgré les quatre points pris par le Grand-Duché contre les Islandais, ce qui devrait en faire le nouveau «petit» pays à suivre, notons-le bien.

Est-ce logique de voir le pays confronté à cette défiance internationale ? Pas vraiment. Parce que Laurent Jans et ses coéquipiers ont fait trembler la Slovaquie (48^e mondiale), battu deux fois la Bosnie (71^e), pris quatre points contre l’Islande (73^e) et que c’est la Géorgie… 77^e, qui se présente. Si la comparaison semble insuffisante parce que c’est un match à l’extérieur devant 50 000 spectateurs et sous haute pression qui attend la FLF, demain, alors il suffit de se replonger dans les éliminatoires de l’Euro-2024, qui viennent de se terminer, pour lever les doutes : nul en Slovaquie et en Islande, victoire en Bosnie. Même loin de ses terres et contre des nations mieux classées, le Luxembourg sait faire.

Bon, le Kazakhstan, lui, est à 8 contre 1

Alors pourquoi à 4 contre 1 ? Voire 4,5 ou plus pour certains sites? Holtz pourra toujours se dire qu’on ne sous-évalue pas son équipe au même niveau que le Kazakhstan. Puisque dans l’autre match des demi-finales des barrages de la Ligue C de la Nations League, les Kazakhs sont, eux, donnés à 8 contre 1 en Grèce, 49^e nation mondiale.

On aimerait tellement pouvoir connaître la cote dont les Roud Léiwen hériteraient mardi prochain, à domicile, face à l’un de ces deux adversaires, après être éventuellement venus à bout des coéquipiers de Kvaratskhelia au stade Boris-Paichadze… On y mesurerait sans doute tout le crédit acquis aux portes de l’Orient…