Mention spéciale à Mica Pinto, dont le nom restera dans l’histoire de ce stade. Le premier but, c’est pour lui! Mais il s’est blessé…
LA DÉFENSE
Moris 6/10 : On n’a eu besoin de le voir en première période que pour faire deux ou trois pas en avant histoire de cueillir les très rares ballons en profondeur balancés (c’est le mot) par les attaquants adverses. Sinon, il a poussé sa charnière en avant de la voix et ce n’est pas anecdotique à ce niveau. N’aurait-il pas fallu un quatrième joueur dans le mur sur ce coup franc du 2-1, à la 67e minute? On s’en moque : Moris fait la parade qu’il faut à la 87e minute devant Sadikhov.
Jans 6 : Le capitaine a arpenté son couloir avec lucidité, n’hésitant pas à revenir en retrait quand c’était nécessaire. Et à aller tacler dans la surface adverse pour garantir le mieux-disant offensif de cette équipe désireuse de frapper fort.
Mahmutovic 7 : Sorti d’une perte de balle en tout début de match pour avoir trop poussé, impeccable tant dans la relance que dans ses rares interventions défensives. Un tacle glissé décisif à la 63e, pour éviter le 2-1. Et un rattrapage in-extremis à la 68e.
Carlson 6 : À la virgule près le même constat que pour Enes Mahmutovic en première période. Avec, en surprime, un sang-froid dingue à la relance par moments, en seconde période.
Pinto 7 : Un centre raté et une perte de balle dangereuse en début de partie? Et alors? Sa demi-volée pour ouvrir le score entre dans l’histoire comme le premier but jamais inscrit dans le stade du Luxembourg. Il n’a plus fait que de très bonnes choses dans la foulée. Il a fini avec un problème inquiétant à l’adducteur droit. Remplacé par Veiga (76e), auteur d’une entrée décidée et qui a tenté de repartir de l’avant.
LE MILIEU
C. Martins 7 : Que dire? En six minutes, il avait déjà gratté quatre ballons. En quinze, il avait déjà annihilé trois tentatives de contres azerbaïdjanais. Un volume de jeu dingue qui lui a permis de gratter encore quelques ballons quand l’entrejeu a commencé à piocher.
Barreiro 6 : Sa force de pénétration conduit à un penalty qu’il a vraiment fabriqué de toutes pièces, tout seul, comme un grand. Il n’est pas loin, à un petit crochet un peu plus net, de s’ouvrir le but en fin de première période, pour le 3-0.
S. Thill 7 : Une économie gestuelle, une sobriété, qui en devient un étalage de luxe quand l’ancien Niederkornois joue à une touche. Il a pris une épaisseur dingue en club. Replacé par Deville (90+1).
O. Thill 7 : Une activité inlassable à la construction, en courroie de transmission-électron libre qui a failli trouver son apogée dans une action «brésilienne» avec son frère, juste à l’heure de jeu, qu’il n’a malheureusement pas pu concrétiser. Une baisse de régime après la 70e. Remplacé par Bohnert (75e), qui a eu le temps de prendre un avertissement.
Sinani 7 : La super-classe. Toucher de balle de velours, jeu vers l’avant d’une précision clinique. Une passe décisive à son actif mais pas que : à chaque fois qu’il a touché le ballon, on pouvait s’attendre à ce qu’il se passe quelque chose. Un manque d’inspiration sur le dernier contre luxembourgeois, aux alentours de la 70e. Remplacé par Skenderovic (90+1).
L’ATTAQUE
Gerson R. 6 : Le cœur du jeu était un peu… tout autour de lui. Il n’a pu s’empêcher de décrocher et de venir s’en mêler, de temps à autres, pour prendre sa part à la fête. Il s’en est mêlé grâce à un penalty tiré avec l’autorité d’un garçon désormais habitué à scorer au niveau international. Il a failli rééditer de la tête sur corner (90+1) mais le ballon est dégagé sur sa ligne par un défenseur azerbaïdjanais.
Julien Mollereau
Ronaldo 111
Super cette initiative de donner des notes pour les matches de notre sélection aussi. A continuer absolument merci! 🙂 Et pourquoi pas aussi de l’autre équipe. Cool cet article. Merci.