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[Sélection nationale] Les notes : Curci ne valide pas l’essai, Korac si


Curci n'a pas eu assez de temps pour se montrer. Photo : ben majerus/sportspress.lu

Certains garçons avaient de bons coups à jouer pour se positionner en vue de la fin de campagne. Tous n’y ont pas répondu de la même manière. Mais Curci a-t-il reçu assez de temps pour ça?

 

La défense

Moris 6 : Un ballon perdu dans le jeu long dès la 11e, qui fait écho à quelques approximations, en septembre et sur un ballon compliqué, son contrôle trop long a failli se retourner contre lui quand Krastev l’a dribblé et failli marquer dans le but vide (merci le retour de Korac). Il s’est repris après coup et a largement élevé le niveau dans ses relances. Une belle détente sur un coup-franc qui aurait pu aller chercher soin petit filet (68e). Il doit claquer au dernier moment un centre-tir vicieux qui replongeait sous sa barre, et le faire en plus en reculant.

Jans 6 : De très bonnes choses défensivement avec une mini-baisse de régime en fin de première période. Solide en deuxième, sur le côté droit de la défense à trois.

Korac 8 : C’était un peu de nouveau son heure, lui qui avait été laissé un peu de côté ces derniers mois et alors que Maxime Chanot est touché au genou. Passer devant Enes Mahmutovic alors qu’on a annoncé vouloir s’installer dans cet axe donne une obligation de résultats. Il n’a pas rechigné à aller au duel physique contre le monstre Kolev, qui l’a séché d’entrée avec un coup au visage qui aurait peut-être mérité un rouge. Il l’a quand même souvent dominé de la tête dans le jeu long et a sauvé en plus un ballon devant sa ligne (15e) et un centre bouillant (56e). De grosses interventions et même une dernière balle de but sur corner dans les arrêts de jeu. Mais la tête était bien trop compliquée…

Carlson 6 : De grosses prises de risque à la construction en début de match, qu’il a globalement bien assumées… jusqu’à cette boulette de la 36e où il lui faut concéder une faute à l’entrée de la surface sur Kostadinov, qui vient de lui subtiliser le ballon, pour éviter une occasion très dangereuse. Il aurait pu être le héros du match s’il avait plus rabattu sa tête (59e). Un match de soldat, à son habitude. Remplacé par M. Martins (90e).

 

Le milieu

C. Martins 4 : Pas le rayonnement habituel à la récupération et à l’organisation du jeu, où il s’est rendu coupable de beaucoup d’approximations. Il prend très tôt le carton jaune qui le privera du match très important contre le Bélarus. Un jaillissement de la tête très bienvenu sur un coup-franc dangereux et bien tiré (34e), et un autre sur corner (89e) tout aussi beau à son premier poteau.

Barreiro 5 : Il a eu quelques petites escarmouches à son actif en première période, des jaillissements qui n’ont pas pu faire de différence.

Bohnert 3 :  Trop peu cherché en début de match mais aussi très souvent en manque de justesse quand il a été trouvé, malgré l’un ou l’autre bon sens. Il prend un jaune par énervement qui va lui coûter le Bélarus.

Olesen 5 : Pas transcendant mais au milieu de son volume de courses habituelles, un peu plus propre que pas mal de ses coéquipiers.

Pinto 5 : Son apport offensif a été plutôt limité et le reste assez anecdotique. Mais un excellent retour à signaler dans sa surface sur un ballon très dangereux (49e). Remplacé par D’Anzico (61e), auteur d’une première sélection assez propre, mais visiblement un peu stressante à la lecture de ses relances et interventions. Un tacle salvateur à la 89e, proche de son but.

 

L’attaque

Curci 4 : Vu la situation de tension visiblement extrême entre le sélectionneur et Gerson Rodrigues et alors qu’Edvin Muratovic a un peu raté le coche le mois dernier, il avait un peu de pression sur les épaules : celle de prouver qu’il peut rivaliser avec la concurrence au poste, voire plus. Très utile dans le pressing haut, il a failli ouvrir le score quand le ballon lui est retombé devant le nez aux six mètres mais qu’il s’est retrouvé face à un lob compliqué à réaliser. Un mauvais choix à le demi-heure de jeu quand il revient en arrière au lieu d’initier un contre en égalité numérique. Mais un investissement visible. Remplacé par Gerson (46e, 3), ce qui lui a laissé trop peu de temps pour se montrer. Gerson, lui, rate son premier dribble, à deux contre un et se fait devancer dans l’attaque du ballon sur le second. Pour une mi-temps pas à la hauteur d’un grand retour, où il n’aura pas réussi grand-chose quand il a cherché à provoquer.

Sinani 4 : Lui aussi, en manque de précision sur cette pelouse compliquée. Jusqu’à ce coup-franc très bien travaillé (59e) qui va offrir une première vraie occasion au Luxembourg. Mais la tête de Carlson, seul à s’élever à l’entrée des six mètres, passe juste au-dessus. Ce sera la seule phase lors de laquelle l’attaquant de Sankt-Pauli sera, un peu, décisif.

De notre envoyé spécial à Plovdiv, Julien Mollereau