L’assistance vidéo a été pour la toute première fois utilisée au Grand-duché, à l’occasion du match Luxembourg-Serbie. Une première qui n’a pas souri aux Roud Léiwen.
Durant une grosse minute, le Stade de Luxembourg a retenu son souffle. Peine perdue. Auteur de l’ouverture du score au beau milieu de la deuxième période, Dusan Vlahovic était-il hors-jeu au moment d’aller battre Anthony Moris de près ? Le doute était permis. Pour les défenseurs luxembourgeois, c’était même une évidence, mais puisque son assistant n’avait pas levé son drapeau, laissant l’action aller à son terme, l’arbitre central écossais Collum a dû s’en remettre à la décision de ses collègues allemands du car-régie.
Pour une décision rapide et défavorable aux Roud Léiwen, qui avaient jusque-là fait mieux que se défendre face à des Serbes bien moins en verve qu’à l’aller (4-1), et n’avaient pour ainsi dire concédé aucune occasion en deuxième période, jusqu’à cette 68e minute. Le ralenti est formel, cela dit : l’attaquant de la Fiorentina était en position licite lorsqu’il est parti au but. En fin de match, les assistants vidéo ont de nouveau été sollicité et la partie interrompue, cette fois pour juger d’un éventuel penalty en faveur du Luxembourg, lequel n’a pas été accordé (87e).
Pour rappel, le recours à la VAR, auquel le sélectionneur Luc Holtz se montrait dernièrement assez hostile, n’est possible lors des rencontres à domicile de la sélection que depuis le 1er septembre, date de l’inauguration du Stade de Luxembourg et de la réception de l’Azerbaïdjan, pour le compte des éliminatoires du Mondial-2022, déjà. Ce soir-là, aucun appel à l’assistance vidéo n’avait été nécessaire. Les Roud Léiwen s’étaient eux imposés (2-1).
Simon Butel