[Sélection nationale] Demiral et la Turquie veulent poursuivre sur leur lancée

Larges vainqueurs des Féroé (4-0) puis de la Lituanie (0-6) lors des deux premières journées, les Turcs n’ont pas l’intention de se relâcher demain au Stade de Luxembourg. C’est, en substance, le message qu’a envoyé son défenseur central Merih Demiral en conférence de presse, ce vendredi.

Présent en conférence de presse d’avant-match, ce qui laisse supposer qu’il retrouvera sa place dans le onze de départ turc demain au Stade de Luxembourg (3e journée de la Ligue des Nations), après avoir été laissé au repos mardi en Lituanie, le défenseur central de l’Atalanta Bergame (prêté par la Juventus) Merih Demiral a fait part de sa fierté de porter le maillot de la sélection. Mais aussi et surtout de sa volonté de poursuivre le bon travail réalisé lors des deux premières journées, quand bien même la fatigue commence à se faire ressentir.

Vous avez remporté vos deux premiers matches dans la compétition sans encaisser de but, ce qui était une priorité du sélectionneur Stefan Kuntz. Quel regard portez-vous sur vos prestations contre les Féroé et la Lituanie ? 

Nous voulons gagner tous les matches, et tous les buts sont importants. Il était donc primordial pour nous d’en marquer le plus possible et de faire le nécessaire pour n’en encaisser aucun. Tous les joueurs jouent avec passion et ambition, et nous continuerons sur cette voie demain au Luxembourg, où nous espérons marquer et ne pas encaisser. Jouer avec ce maillot est un privilège, et chacun doit donc faire de son mieux sur le terrain.

Vous jouez en Italie, un championnat où l’aspect défensif est fondamental. Mais en sélection, les défenseurs participent beaucoup aux actions offensives. Comment vous situez-vous entre ces deux approches ?

À l’Atalanta (NDLR : où il a été prêté cette saison par la Juventus et a disputé 42 matches), c’est aussi notre façon de jouer : on attend des défenseurs qu’ils prennent part à la construction des actions et participent aux attaques. J’ai donc l’habitude de ce genre d’attentes, d’autant que j’aime marquer des buts (2 cette saison, plus 3 passes décisives). 

Au bout d’une longue saison, vous devez disputer quatre matches internationaux supplémentaires. Comment les abordez-vous, mentalement ?

C’est vrai que la saison a été longue et que certains joueurs sont fatigués. Mais chacun se donne à fond à l’entraînement, et l’atmosphère ressemble à une préparation d’avant-saison car nous sommes tous très enthousiasmés d’être ici. On l’a montré lors des deux premiers matches, et on voudra reproduire lors des deux prochains matches ce qu’on a réalisé jusqu’ici.