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[Sélection nationale] Battus par le champion d’Asie… qu’ils ont dominé


Muratovic et l'attaque luxembourgeoise auront manqué d'un peu de réalisme.

Plombés par un début assez catastrophique contre le champion d’Asie en titre, les Roud Léiwen ont quand même fait main basse sur la partie. Frustrant pour leur grand retour à la compétition.

On n’avait pas joué depuis un quart d’heure que le Luxembourg savait déjà que son match amical contre le Qatar ne pouvait pas plus mal commencer. Dès la 5e minute, il a perdu Mica Pinto sur blessure (a priori, rien de trop grave, cela ressemble à une méchante béquille, mais cela peut devenir dangereux en vue du match -officiel celui-là- de samedi, en Irlande). Dès la 12e, il se retrouve mené au score après une grosse perte de balle de Lars Gerson devant sa surface, permettant au duo Ali – Muntari, d’ouvrir tranquillement le score.

Mais c’est immédiatement après le premier quart d’heure que les hommes de Luc Holtz auraient pu couler et qu’ils ne l’ont pas fait, grâce à une parade monstrueuse d’Anthony Moris sur sa ligne, après un nouveau centre en retrait venu d’un couloir droit très bien  exploité par les Qataris, là même où Pinto a dû céder sa place à Marvin Martins. Le signal d’un réveil bien venu.

Le Qatar gagne aussi deux transversales à une

Car dans la foulée, le Grand-Duché a mis le pied sur le ballon, exploité à merveille l’énorme envie de jeu de Laurent Jans ainsi que les affinités techniques entre Sébastien Thill et Danel Sinani, titularisés ensemble derrière Edvin Muratovic. Passons sur la bagatelle de trois mains dans la surface réclamées par les Roud Léiwen. Il y a eu du bien plus concret à se mettre sous la dent : Sinani et Deville, seuls plein axe aux six mètres sur un centre en première intention de Jans, devancés du bout du crâne par le minuscule Al Rawi, replié en catastrophe (20e), la double-parade de Al Sheed sur une frappe flottante de S. Thill puis la reprise aux six mètres de Muratovic (32e), la tête sur la barre de Deville après un joli centre de Bohnert (41e).

On a quasiment vu tout ce qu’il y avait à voir. La deuxième période sera bien plus pauvre en occasions de but, même si elle ne le sera pas en enseignements en vue de l’entrée en lice dans les éliminatoires, samedi, à Dublin. Le Luxembourg a encore monopolisé le ballon, pas mal tourné et retourné aux alentours de la surface de réparation, ne trouvant jamais la faille. Le Qatar, lui, a failli faire grossir le score de façon totalement imméritée quand Muntari est parti dans le dos de la défense avant de se faire reprendre à la course par Chanot (47e) et sur un contre, quand Pedro, en bout de course et excentré, a trouvé le haut de la barre du but de Moris (72e), puis le dessous sur une frappe de du même Pedro, en force (91e).

Les hommes de Luc Holtz finiront même à dix après l’expulsion de Skenderovic, en toute fin de rencontre. Difficile d’aller chercher l’égalisation dans ces conditions. Une défaite loin d’être grave mais forcément un peu frustrante.

Julien Mollereau