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[Rugby] Le RCL s’est mis au diapason


Les Ciel et Blanc sont montés en régime depuis la reprise.

Le RC Luxembourg accueille samedi en début d’après-midi au stade Josy-Barthel l’épouvantail de la Bundesliga, Francfort. Il tentera d’entretenir sa belle dynamique du moment dans une division qu’il redécouvre.

Promu en Bundesliga (groupe Sud/Ouest) après avoir remporté haut la main son match de barrage en juin dernier devant Cologne, le Rugby Club Luxembourg a dû composer avec un calendrier démentiel pour son retour dans l’élite. Sur les quatre premières journées, les Ciel et Blanc ont affronté les trois meilleures formations du championnat et Munich, actuellement quatrième. «C’était une grosse entrée en matière pour redécouvrir la première division», concède Antoine Alric.

Et l’entraîneur de détailler : «Contre Francfort, certes, il n’y a pas photo, puisqu’ils sont meilleurs que nous, mais on a bien résisté, on a existé et c’était le principal. Face à Neuenheim et au TSV (Handschuhsheim), on perd à cause de notre indiscipline. Dès lors qu’on a commencé à régler ça, on est revenus de Munich avec un nul, et puis ensuite on a gagné nos deux autres rencontres, le tout en n’encaissant qu’un seul essai (à Munich) et 28 points au total. On est montés en puissance.»

De quoi pointer à la sixième place (sur huit) avec quatre longueurs de retard sur la quatrième, qualificative pour les quarts de finale, détenue pour l’heure par Munich (15 pts), mais avec un match en moins, que Peter Barton et ses équipiers disputeront le 7 décembre sur le terrain d’Heidelberger (7e, 7 pts). Mais avant d’y penser, place à la réception de Francfort, le leader incontesté qui règne sans partage sur le championnat depuis de nombreuses années, samedi (14 h) au Josy-Barthel.

Aucun complexe

«C’est leur dernier match avant la trêve. L’idée est de prolonger au maximum leur première partie de saison, de ne pas les laisser croire qu’ils seront en vacances dès le coup d’envoi», indique le Français. Qui a conscience de l’ampleur de la tâche. «Sur le papier, on ne part pas favoris. Mais on a montré qu’on est capables de rivaliser contre toutes les équipes au moins pendant une bonne partie du match. Maintenant, il faut réussir à tenir plus longtemps, explique-t-il. On a bien progressé depuis septembre, donc il y a des chances qu’on arrive à être un peu plus qu’un caillou dans leur chaussure.»

Et pas question de faire le moindre complexe : «Je n’aime pas parler d’ogre, on doit démystifier cette légende. Ils ne sont pas non plus monstrueux, on s’en est rendu compte en jouant chez eux. Mais c’est une équipe qui fait très peu d’erreurs, c’est ça le constat. À nous d’être disciplinés, de bien défendre, de profiter de leurs erreurs pour éventuellement aller dans leur camp et leur mettre la pression afin de rester dans le match le plus longtemps possible», souligne le technicien. Avant de conclure : «On veut montrer, sur les deux derniers matches, qu’on n’est pas une petite équipe dans un petit pays. On est une équipe de rugby qui mérite d’être là.» Le message est clair.

À noter que l’équipe féminine à VII du RCL, composée de joueuses âgées de moins de 18 ans et qui a vu le jour tout récemment, ouvrira le bal dès 10 h lors d’un minitournoi international dans lequel on retrouvera une équipe représentant l’école internationale St George ou encore les Allemandes de Cologne.