Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Luc Holtz avait indiqué qu’il souhaitait attendre avant de tirer les premières conclusions des sorties prématurées de Vincent Thill et Gerson Rodrigues de la rencontre de mardi soir, face à Sarrebruck.
Quelque 24 h plus tard, il l’a avoué, il a eu assez peur pour le cadet de la fratrie Thill, mais vu l’état de gonflement modéré de sa cheville et «d’expérience», le sélectionneur est désormais «assez positif» sur ses chances de pouvoir jouer samedi à Bakou. «J’ai craint le pire, mais on va bien le soigner et travailler sur sa cheville», annonce-t-il. Seul souci : Vincent n’aura pas pris le temps de jeu qu’il aurait dû avant l’échéance qui attend la sélection et qui aurait nécessité qu’il pousse au maximum vu son manque de temps de jeu à haut niveau avec le FC Metz. Un problème qui en chasse un autre ?
En attendant, Gerson Rodrigues a, lui, assuré à son entraîneur que cela irait. «Mais il a plus de soucis à marcher, constate Holtz et, surtout, il a moins l’expérience de la blessure. C’est pourquoi je suis méfiant.» Hier, à la veille du départ, ni son ailier droit ni son ailier gauche ne sont donc montés sur le terrain. C’est vendredi, au lendemain de l’arrivée des Roud Léiwen en Azerbaïdjan, qu’on en saura plus.
Julien Mollereau
