Lucas Fox, le portier de la Jeunesse, vient d’être appelé en sélection nationale pour la première fois.
Sacrée nouvelle que celle que vous avez reçue aujourd’hui.
Je l’ai appris en même temps que tout le monde. Enfin, cinq minutes avant tout le monde. On m’a appelé depuis la fédération pour me le dire officiellement. Mais quelques jours plus tôt, j’avais reçu le programme officiel des A. J’ai eu le temps de me réjouir à l’avance, mais pas trop. Je ne l’ai dit qu’à mon père et à personne d’autre. Ça va tellement vite. Il y a encore un an, j’espérais pouvoir intégrer les U21. Maintenant que je suis monté dans le train, j’espère vite grimper dans la hiérarchie…
Comment faire ?
Enchaîner les matches. Tout ce qui doit venir viendra tout seul, je viens d’en avoir la preuve avec cette sélection. Je suis content d’être le troisième gardien, mais je ne m’en satisfais pas.
On se dit que même si on n’est pas sur le terrain, on va rencontrer Ronaldo
Vous allez quand même fêter ça ?
Tout est fermé, surtout les bars (il rit) ! Mais oui, je vais célébrer ça avec mes proches. Surtout qu’en face, il y aura de grosses équipes. On se dit que même si on n’est pas sur le terrain, on va rencontrer Cristiano Ronaldo. Ça marque et je sais déjà que je n’oublierai pas cette date. C’est juste dommage qu’aucune de ces rencontres ne se joue devant du public.
Vous prenez la place de Tim Kips, le portier du F91, régulièrement appelé ces derniers mois.
On n’est pas amis, mais on se parle. On a discuté cinq minutes après notre match contre eux. On a parlé de nos états de forme.
D’ailleurs, au-delà de vos bonnes performances des dernières semaines, c’est drôle que vous soyez appelé juste après en avoir pris cinq contre le Swift…
(Il rit) Je ne souris jamais quand je prends cinq buts ! Mais je savais que le coach des gardiens de la sélection me suivait depuis un moment et je savais ce qu’il pensait de moi. Et c’est vraiment un honneur, aujourd’hui, de représenter la Jeunesse chez les Roud Léiwen. Cela faisait un bout de temps qu’il n’y avait plus eu d’Eschois en sélection et j’ai passé deux heures au téléphone à répondre à des gens du club qui me félicitaient. Ils ne s’attendaient pas à ce que ça aille aussi vite pour moi.
Recueilli par Julien Mollereau