Une explication de texte avec Frédéric Hantz aurait convaincu Chris Philipps de ne pas demander à être transféré cet hiver.
C’est devenu une coutume de mi-saison, depuis quelques années déjà : chercher à savoir si Chris Philipps ira chercher son bonheur ailleurs durant le mercato hivernal, puisqu’il semble trop loin de pouvoir postuler à une place de titulaire, voire tout bonnement à un strapontin dans les seize.
Son absence du groupe contre Nice (Metz s’est imposé 2-1, NDLR) samedi, quelques jours après son capitanat en Coupe sur la pelouse de Tours (0-0, succès 2-1 aux tirs au but) a forcément interpellé et constituait, en soi, une invitation à se poser la sempiternelle question : bougera-t-il d’ici à la clôture du marché des transferts ? A priori, la réponse est un non ferme et définitif, apportée par son entourage dimanche, à commencer par l’un de ses plus proches conseillers, Roby Langers : «Je lui ai encore parlé il y a peu : il est très serein et prêt à faire cette deuxième partie de saison avec un challenge intéressant. Moi-même d’ailleurs, je lui ai conseillé de ne pas bouger.» Et c’est ce que l’international devrait faire.
Une conversation avec Hantz
Il faut dire qu’il a été particulièrement convaincu par deux choses. Déjà, son club ne l’a pas du tout placé sur la liste des transferts et ne le lui a même pas suggéré (du coup, les pistes n’ont pas non plus été forcément activées pour trouver un nouveau point de chute). Ensuite, une conversation d’homme à homme avec Frédéric Hantz, il y a deux semaines, l’a rassuré sur ce que son coach attend de lui.
Hantz avait déjà pris son joueur à part, en fin d’année 2017, pour lui expliquer qu’il l’imaginait à un poste un peu plus avancé sur le terrain. Son recrutement de Mandjeck pour apporter un profil plus guerrier à l’entrejeu, confirme d’ailleurs que le staff mosellan cherchait un tueur devant la défense et envisage désormais Philipps à un poste plus avancé. Il n’y est pas forcément vu comme un premier choix, mais Hantz lui a clairement indiqué qu’il ne compte «pas se priver de lui». «On n’a donc pas cherché, conclut Langers. En football, il ne faut jamais jurer de rien, mais sauf imprévu, il restera à Metz.»
Julien Mollereau