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[Rio 2016] Tir à l’arc : les archers soumis à… l’éthylotest


Boire ou tirer, il faut choisir. (illustration AFP)

Boire ou tirer, il faut choisir : impossible de participer aux concours olympiques de tir à l’arc avec de l’alcool dans le sang. Et comme sur la route, un éthylomètre est chargé d’appliquer la loi.

« C’est une petite boîte, à peu près aussi grosse qu’un paquet de cigarettes, avec des embouts interchangeables et un lecteur digital dessus », explique Jean-Charles Valladont, le n°1 français, 4e archer mondial et récent champion d’Europe.

« C’est un peu la même chose que ceux de la gendarmerie », continue le pensionnaire de l’Insep. « On souffle dedans 5 à 6 secondes jusqu’à ce qu’ il y ait un bip. Une fois le bip passé, il y a l’analyse de la machine et, là, on nous annonce notre taux d’alcoolémie dans le sang. Nous, on doit être à zéro. »

Pas de caïpirinha à Copacabana

Comme sur la route, en cas de taux interdit, une prise de sang suit. L’interdiction de l’alcool va « de la première flèche de l’entraînement officiel, donc la veille de la compétition en général, et jusqu’au podium », précise l’archer.

World Archery, la Fédération internationale de tir à l’arc, est stricte. L’arc se pratique uniquement à jeun. Ici, pas question de sécurité, il s’agit surtout de lutter contre une forme de dopage, lié au côté relaxant et désinhibant de l’alcool.

Pour les archers en course, il faudra donc attendre encore un peu pour siroter une caïpirinha à Copacabana.