Gilles Muller était le porte-drapeau de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, vendredi soir à Rio.
Qu’est-ce que cela fait d’être porte-drapeau aux JO ?
Gilles Muller : C’est d’abord une grande fierté. J’ai eu assez de repos depuis Toronto, j’ai pris quatre jours pour recharger les batteries. Depuis que je suis arrivé, je me suis bien préparé.
Comment s’est passée cette décision ?
On m’a demandé si cela m’intéressait et je n’ai pas hésité une seule seconde. Mais je dois tout de suite le dire : si je n’avais pas été désigné, ça n’aurait posé aucun problème. Il y a des tas d’athlètes qui auraient tout aussi bien pu porter le drapeau.
Le fait d’être porte-drapeau n’était donc pas une fin en soi ?
Bien sûr que non. Je suis venu ici pour gagner des matches de tennis. Et c’est bien ce que je compte faire.
Que pensez-vous du Village olympique ?
Je pense que je suis très content d’y être. Malheureusement, à Londres, je n’avais pas eu l’occasion d’être dedans, car Wimbledon était beaucoup trop loin. Là, je suis ravi d’être dans le village, l’ambiance est très sympa, on s’entend tous bien. Sinon, pas de problème avec les chambres, ce n’est pas du luxe mais ça ne fait rien.
Vous comptez profiter de ces Jeux pour voir d’autres sports ?
Je suis d’abord là pour jouer et gagner des matches de tennis. Ensuite, suivant mon parcours, je verrai ce que je fais. J’ai Cincinnati au programme. Mais si je le peux, j’aimerais bien voir d’autres sports. Déjà tous ceux où il y a les Luxembourgeois. On verra si c’est possible.
Est-ce que vous rêvez de voir des grandes stars, comme les basketteurs américains par exemple ?
Non. Je suis allé suffisamment voir de matches NBA. Je suis fan des Miami Heat. Mais malheureusement, mon joueur préféré, Dwayne Wade, a décidé de quitter Miami pour rejoindre Chicago…
Recueilli par Romain Haas, envoyé spécial à Rio