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Ribeiro viré de Rodange : « Cette spirale négative nous fait peur »


Séraphin Ribeiro n'est désormais plus l'entraîneur de Rodange. (Photo Julien Garroy)

Quelques jours après la séparation de Pétange et Manuel Correia, c’est au tour de Rodange de dire stop à Séraphin Ribeiro. Son président, Semin Civovic, nous a expliqué.

Alors que Séraphin Ribeiro ne semblait pas particulièrement être menacé, vous avez décidé de mettre un terme à votre collaboration jeudi soir, lors d’une réunion de comité. Pourquoi ?

Semin Civovic : On s’était vus tous les deux mardi pour qu’il m’explique comment il voyait la suite. J’ai rapporté ça à mon comité jeudi soir et il n’avait visiblement plus assez de soutiens autour de son nom. Il n’y avait que deux options : soit on terminait la saison avec lui, soit on arrêtait tout de suite.

Et c’était l’option B.

Sinon, on prenait le risque de s’enfermer dans cette spirale négative. Cela fait quand même un petit moment que nous n’avons plus gagné de match (NDLR : depuis la fin août et un succès sur Differdange, le promu n’a plus fait que quatre matches nuls en huit rencontres). Alors même si Séraphin a bien travaillé, il nous faut donner une nouvelle impulsion au groupe, réveiller quelque chose…

Mais Rodange, promu qui n’a pas beaucoup d’argent, n’est-il pas finalement à sa place ?

On devrait être mieux vu notre début de saison. On mériterait d’être mieux en tout cas. Malheureusement, c’est toujours le coach qui trinque dans ces cas-là et pourtant, Séraphin, on l’adore ! Mais on se devait de tenter ça, de trouver un nouveau motivateur. D’ailleurs, tout le staff va changer. Même Yvon Dietz (NDLR : l’adjoint).

Comment Séraphin Ribeiro a-t-il pris la chose ?

On en a discuté, il a compris. Il a été super correct et m’a dit que dans ces conditions il comprenait. Après tout c’est normal : cette spirale négative nous fait peur. Il faut la couper tout de suite. On a peur que cela ne se termine mal.

Manuel Correia, chez le voisin pétangeois, vient juste d’être remercié…

Il n’est pas dans notre calepin. On va mener des entretiens tout au long de la semaine prochaine pour trouver. On a plusieurs pistes, plusieurs candidats.

Recueilli par Julien Mollereau