Le pilote luxembourgeois veut continuer à prendre de l’expérience dans ces courses.
Hugo Arellano et son copilote Fabien Bigard sont au Maroc, où ils participent, à bord de leur Buggy MMP et pour la deuxième fois, au Morocco Sand Express : «On est super contents de retrouver le désert. La dernière fois, on avait fait quatrièmes et premier 4×4. Mais cette fois, on a un beau concurrent avec le vainqueur du dernier OiLibya au départ», explique Hugo Arellano.
La saison 2016 a été plutôt chaotique pour l’équipage, qui n’a pas été épargné par les problèmes mécaniques. Du coup, le rendez-vous marocain doit permettre de fiabiliser le matériel afin de repartir sur des bases saines : «On veut engranger de l’expérience sur une belle compétition et travailler les réglages et la fiabilité en vue des prochaines compétitions.»
Véhicule bloqué à Tanger
Malheureusement, on dirait que jamais rien ne se passe comme prévu, puisque dimanche son véhicule était toujours bloqué à Tanger : «Je ne sais pas ce qui s’est passé. Maintenant, ils doivent faire 800 km pour le ramener ici, donc environ 12h de route. Mais bon, c’est le Maroc», philosophe Arellano, en riant.
Mais c’est vrai que ce contretemps est quelque peu fâcheux, puisqu’il empêche l’équipage d’effectuer les derniers réglages avant le début des choses sérieuses, avec la première vraie étape ce lundi, sur 200 km : «On va faire avec. On a une semaine pour mettre les gaz, donc on va essayer de compenser le manque de roulage de la voiture», confie encore le jeune pilote grand-ducal. Qui avait prévu de prendre son mal en patience en allant observer l’équipe Peugeot et notamment la nouvelle DKR pilotée par un certain Sébastien Loeb, présent pour des essais privés en vue du prochain Dakar : «J’ai vu la bête passer trois fois depuis samedi. Elle est magnifique», s’enthousiasme-t-il.
Romain Haas