Le groupe idéal, le groupe d’enfer et le groupe bling-bling… avant la composition des groupes de qualification pour le Mondial 2022, qui se décide ce lundi soir, le bureau sports du Quotidien fait ses meilleurs compos.
Le groupe idéal
1. Croatie. Luc Holtz a déjà ciblé cette équipe de stars vieillissantes (Modric, Mandzukic, Rakitic, Perisic…) qui ne serait pas inintéressante en termes d’attractivité, mais aurait du mal à conserver un niveau très élevé pour peu qu’il manque l’un ou l’autre élément moteur. Et comparé au reste du groupe 1…
2. Roumanie. Le football roumain se remet lentement dans le bon sens et empile les performances intéressantes, mais il reste parfois fragile. Surtout, il n’a pas énormément de stars de premier plan, capables de le tirer d’un mauvais pas. Ce serait une chance.
3. Irlande du Nord. Les Nord-Irlandais, qui n’ont gagné que deux de leurs quatorze derniers matches, ont battu le Luxembourg à Belfast, il y a quatorze mois, mais de manière très chanceuse et en souffrant énormément. Aussi, c’est 4 points pris lors des éliminatoires de l’Euro-2014
4. Luxembourg
5. Andorre. Oui, cette équipe joue à domicile sur synthétique, oui, cette équipe est constituée de gaillards qui misent tout sur le physique, mais elle n’est pas loin de valoir Saint-Marin. Ce serait aussi une belle garantie de points.
6. Saint-Marin. Après les deux démonstrations lors de la Nations League 2018 (deux fois 3-0), inutile de dire que ce serait la garantie de six points presque à coup sûr.
Le groupe infernal
1. Belgique. S’il y a bien une équipe qui semble proprement injouable en ce moment, c’est les Diables Rouges : seulement trois défaites sur les cinquante derniers matches internationaux, dont un en demi-finale du Mondial contre la France.
2. Suède. Cette équipe n’est pas le plus gros épouvantail du pot 2 mais il est aussi la dernière humiliation de l’histoire récente du foot grand-ducal, un 8-0 à Stockholm, en octobre 2017. Le genre de déroute qui marque les consciences.
3. Hongrie. Le gouvernement populiste de Viktor Orban pousse depuis des années pour ressusciter le football magyar de l’époque Puskas et il est en train d’y réussir, la Hongrie survolant récemment un groupe de Nations League très costaud constitué de la Russie, de la Serbie et de la Turquie.
4. Luxembourg
5. Kosovo. Si les résultats manquent ces derniers temps, cette équipe en a passé quatre à l’Azerbaïdjan et a accroché le Danemark en 2019. C’est du costaud.
Le groupe bling-bling
1. France. L’armada des champions du monde, Kylian Mbappé et Antoine Griezmann en tête, aimerait sûrement prendre sa revanche après le match nul de Toulouse (0-0) lors de la dernière campagne.
2. Pays de Galles. Le Grand-Duché ne se débrouille en général pas trop mal contre les nations du Royaume-Uni et voir Gareth Bale au Grand-Duché ne serait pas une mauvaise nouvelle pour les spectateurs. D’autant que sportivement, les Gallois, demi-finalistes de l’Euro-2016 ne seraient pas injouables.
3. Norvège. Il y a quelques morceaux bien costauds dans le pot 3, mais aucun qui puisse se permettre d’aligner sur le front de l’attaque l’énormissime Erling Haaland, 20 ans, auteur de 23 buts en 23 matches de Bundesliga et de 16 buts en 10 matches de Ligue des champions.
4. Luxembourg
5. Arménie. Outre le plaisir de revoir Aleksander Karapetian au Grand-Duché, Henrik Mkhitaryan le joueur de la Roma, ex-joueur d’Arsenal, de Manchester United et du Borussia Dortmund donnerait de l’allure à ce duel.
Julien Mollereau