Le sélectionneur attendait énormément plus de ce tirage au sort finalement très décevant, car compliqué.
À quel point ce tirage est-il désagréable ?
Luc Holtz : (il rit) Ça m’énerve que nous n’ayons pas hérité d’un groupe à six équipes. Quand je vois d’autres groupes, je me dis qu’on y aurait été bien. Ah ça oui, j’aurais grandement préféré. Mais on n’a pas le choix… Il n’y a quand même pas beaucoup de nouveautés dans ce groupe. Après, bon, le Portugal, c’est bien pour toute notre population.
Avez-vous l’impression que le Luxembourg peut battre la Serbie ?
Si nous pouvons répéter les performances en étant juste un peu plus réalistes. C’est comme ça qu’il faut le prendre, positivement, en se disant que nous pouvons faire évoluer les choses au niveau du tableau d’affichage.
Et l’Irlande, à quel niveau faut-il s’attendre ?
Au moins, ça, ce sera intéressant puisqu’on ne les a jamais joués. Après, les joueurs britanniques, on les connaît. Ce sera dans l’impact, dans l’intensité…
Il rêvait d’Andorre…
C’est finalement sur l’Azerbaïdjan, contre qui nous venons de prendre quatre points sur six possibles en Nations League que le plus gros des espoirs de points va reposer.
Ce que j’avais dit, spontanément, c’est que j’aimerais bien retrouver Andorre. Je pense qu’il s’agissait de l’équipe la moins forte dans le pot 5, mais il y a finalement beaucoup de sélections qui ont à peu près le même niveau. En tout cas, je préfère largement ça au Kosovo. D’ailleurs, ça a failli être le Kosovo. Quand leur nom est sorti, je me suis dit ‘oh non, c’est pas vrai, ça ne pouvait pas être pire !’. Et puis il y a ce règlement (NDLR : pour des raisons évidentes de tensions politiques, le Kosovo ne pouvait pas être dans le même pot que la Serbie) qui change tout. Pour une fois que ce genre de choses nous est favorable.
Aurez-vous des matches amicaux pour compenser ?
Oui. Nous aurons trois matches en mars et septembre. L’UEFA a prévu ces dates pour des amicaux et il faudra voir quand nous serons exempts, mais je pense que nous aurons bien trois matches en une semaine en mars et septembre. Quant aux adversaires, nous devrons choisir dans les équipes qui ont été reversées dans les groupes à cinq.
Comment imaginez-vous cette année 2021 ?
Eh bien pour prendre des points dans ces conditions, ce sera difficile. Mais on va l’attaquer avec plaisir. À nous d’en faire quelque chose d’agréable.
Entretien avec Julien Mollereau