Pourquoi la pelouse du stade Josy-Barthel était horrible

Les dernières bandes de gazon ont été placées par les ouvriers de la Ville de Luxembourg mardi soir et ceux de la société néerlandaise Queens Grass chargés de la réfection de l’aire de jeu du stade Josy-Barthel. L’occasion de découvrir pourquoi l’ancienne pelouse posée deux ans auparavant était dans un tel état.

Même si la décision finale de jouer ou non sera forcément laissée à Gianluca Rocchi, l’arbitre italien de la rencontre, et qu’il faudra voir comment cette nouvelle pelouse réagira aux premiers échanges jeudi soir, tous les feux semblent pratiquement au vert pour la tenue du match entre le F91 et l’APOEL Nicosie.

Ce mercredi, il restera quelques opérations à fignoler, comme la tonte du gazon, les lignes à tracer… Celles-ci seront supervisées, comme les opérations ces derniers jours, par l’Écossais Ian McClements. Ce dernier est dépêché chez nous par STRI, une société spécialisée en pose, développement et entretien de terrains de foot (ceux des Coupes du monde 2010 et 2014, c’était eux) proche de l’UEFA.

Et on en a profité pour jeter un œil à cette fameuse pelouse du stade Josy-Barthel, histoire d’essayer de comprendre comment un gazon posé en 2017 pouvait déjà être dans un tel état.

Pas un souci de drainage, mais…

Il en est ressorti qu’il n’y a pas un souci de drainage comme on pouvait le craindre. Par contre, on a découvert à une cinquantaine de centimètres sous la terre une couche très compacte qui aurait été déposée là lors d’une des dernières réfections du terrain. Et celle-ci empêche l’eau de s’écouler normalement dans le sol, fragilisant donc fortement l’aire de jeu dès qu’il pleut beaucoup sur la capitale, comme cela a été le cas ces dernières semaines. Le temps de «séchage» étant bien plus long qu’ailleurs…

Il est donc grand temps que le nouveau stade national soit opérationnel. Parce que, dans ces conditions, la nouvelle pelouse posée ces dernières heures ne risque pas de faire plus long feu que la précédente…

Julien Carette