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Pour Marc Depienne, Mondercange devra être prêt «à mourir à Rosport»


Promu temporairement coach principal du FC Mondercange après le départ de Sébastien Mazurier, lundi, Marc Depienne aborde son intérim sur le banc de la lanterne rouge de BGL Ligue avec détermination.

Dans la foulée, lundi, du départ «d’un commun accord» de son entraîneur Sébastien Mazurier, dont le mandat aura duré sept mois, c’est à son ancien adjoint, Marc Depienne (33 ans), que la direction de Mondercange a confié la charge temporaire de l’équipe première, lanterne rouge de BGL Ligue après six journées et attendue à Rosport (11e, 6 pts) dimanche (16 h). Une mission que cet historique du club* aborde, malgré la situation comptable du FCM (0 pt), avec sérénité. Et détermination.

Vous avez été nommé lundi entraîneur intérimaire à Mondercange. Pour combien de temps et avec quelle mission ?

Marc Depienne : Pour l’heure, on m’a donné la responsabilité de préparer le déplacement de dimanche à Rosport. On est tous à fond dedans, pour espérer provoquer ce fameux déclic et remporter cette première victoire. Le reste, je préfère ne pas en parler. Ce qui compte maintenant, c’est de travailler au mieux pour espérer prendre les trois points. On ne m’a pas fixé d’objectif pour ce match, mais c’est dans l’intérêt de tout le monde de gagner. En tout cas, on ne va pas là-bas pour perdre, si c’était le cas, on ne serait pas normaux (il rit). Au Camping, c’est toujours compliqué, vous le savez. On connaît la qualité de Rosport, leur mentalité devant leur public, mais on y va quand même pour revenir avec quelque chose en poche.

Avez-vous été surpris du départ de Sébastien Mazurier ?

Un peu, oui, parce que l’équipe vivait bien, qu’on mettait des choses en place. J’en veux pour preuve qu’on proposait quand même un contenu intéressant, malgré le fait qu’on ait zéro point. Quand on voit nos matches contre Bettembourg dimanche (défaite 0-2) ou à Hostert (défaite 2-1, 4e journée), on méritait de sortir avec quelque chose en poche. Malheureusement, on est toujours à zéro, ce qui a peut-être provoqué le départ de Sébastien.

Et le vestiaire, comment a-t-il réagi à cette annonce ?

Le groupe est toujours serein. Avant son départ, il était à l’écoute et travaillait toujours bien, et les joueurs ont gardé cette attitude, dès lundi. Maintenant, les changements de coach font partie de la vie d’un joueur. On est tous dans le même bateau et on ne s’en sortira que si on tire dans le même sens. Je suis optimiste, car je pense que c’est le cas.

Si je nous compare à d’autres équipes, on n’est pas inférieurs

Avez-vous hésité à le prendre, cet intérim ?

Pas du tout, car je suis un garçon de Mondercange, où j’ai vécu jusqu’à mes 30 ans. J’ai du sang rouge et noir dans les veines, j’ai passé* et je vais passer toute ma vie dans ce club, alors je n’ai pas hésité.

Cet attachement au FCM vous ajoute-t-il de la pression ?

Non, je n’ai aucune pression. J’ai une confiance totale envers le groupe, qui travaille bien et est à l’écoute. Les joueurs sont prêts à aller au combat à Rosport. Je suis très optimiste.

Quel est le mot d’ordre des prochains jours ?

Le mot d’ordre, c’est qu’il nous faudra être prêts à mourir à Rosport pour débloquer le compteur, pour provoquer ce déclic.

Sur quels points allez-vous travailler en priorité d’ici à dimanche ?

Quand on regarde le classement, je pense que le constat est vite fait : on n’a marqué que deux buts en six matches, ce qui n’est pas bon. On va continuer à travailler la finition et le jeu dans les trente derniers mètres pour parvenir à marquer plus.

L’effectif a été fortement remanié et rajeuni cet été : manque-t-il d’un peu de talent, de gnaque ou de repères collectifs ?

Je ne pense pas que c’est un manque de qualité : si je nous compare à d’autres équipes, on n’est pas inférieurs. Je reviens sur dimanche : on a le monopole du ballon, on domine, mais Bettembourg a deux occases et fait filet deux fois. On n’arrive pas à transformer notre domination en buts et en résultats. L’état d’esprit non plus ne fait pas défaut. Tout le monde est concerné, donne son maximum aux entraînements. Pour l’heure, ça se passe très bien, alors je le redis : je fais une confiance totale au groupe.

* En dehors d’une parenthèse de deux ans (2011-2013) à Rodange, Marc Depienne a effectué l’intégralité de sa carrière de joueur au FC Mondercange, dont il a entraîné la B avant de devenir adjoint en équipe première en début d’année.

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