Accueil | Sport national | Pour Drucker, tout recommence

Pour Drucker, tout recommence


Quatrième l’an passé à Waregem, Jempy Drucker repart avec de nobles ambitions.

490_0008_14157140_drucker

Pas de doute, Jempy Drucker est bien d’aplomb. (Photo : DR)

Il n’en garde « que de bons souvenirs ». Quatrième l’an passé d’À travers la Flandre, Jempy Drucker se présente à nouveau au départ de l’une de ses courses fétiches. Sans savoir exactement ce qu’il adviendra. C’est tout le charme des classiques flandriennes, d’ailleurs. Malchanceux sur le Het Nieuwsblad (NDLR : remporté par l’Anglais Ian Stannard), où gêné par une chute, il avait dû chasser longuement avant de devoir, une fois revenu sur la tête de courses, mettre un nœud sur ses ambitions, victime d’une fringale banale. Il s’était racheté le lendemain en prenant de belle manière la sixième place de Kuurne-Bruxelles-Kuurne (succès de Mark Cavendish). C’était fin février début mars.

Trois semaines plus tard, les affaires reprennent À travers la Flandre, à Waregem, marquant l’entrée de plain-pied dans la quinzaine magique des Flandriennes. S’enchaîneront, vendredi, le Grand Prix E3 à Harelbeke, considérée à juste raison comme la répétition grandeur nature du Tour des Flandres. Puis Gand-Wevelgem, dimanche, davantage taillée pour les sprinteurs.

Après les Trois Jours de la Panne, il sera donc question du Ronde. Et une semaine plus tard, de Paris-Roubaix. Pour les amateurs des Flandriennes, dont Jempy Drucker fait manifestement partie, tout est concentré en quelques jours. D’où l’importance de ce premier grand rendez-vous de Waregem. « Je n’ai que de bons souvenirs de cette course. On y passe tous les monts importants des Flandres, monts qu’on retrouvera sur le Grand Prix de l’E3, puis bien sûr, sur le Tour des Flandres. C’est une épreuve qui ressemble au Nieuwsblad par son importance, à la différence près que nous sommes plus près des grands objectifs que sont le « Ronde » et Paris-Roubaix », nous explique Jempy Drucker, rassuré, par sa dixième place, vendredi dernier sur la Handzame Classic.

« J’ai passé une bonne semaine, je me sens prêt et tout va bien », poursuit l’intéressé. Puisqu’il connaît tout de Waregem, il en connaît le secteur clé. « C’est l’enchaînement Kwaremont-Paterberg qui fait la différence. Le Paterberg, c’est là qu’en général, Nikli Terpstra part chercher le succès », sourit-il en référence au scénario de l’an passé.

Quel rôle aura Jempy cette année dans une équipe BMC où Marcus Burghardt partagera avec lui les responsabilités ? Difficile à prédire, selon Jempy. « C’est la course qui décidera. Nous avons une équipe forte avec de jeunes coureurs américains qui découvrent ces courses de pavés. Tout le monde est appliqué, c’est parfait », conclut un Jempy Drucker qu’on sent parfaitement déterminé à peser sur cette semi-classique très importante. À noter qu’Alex Kirsch (Cult Energy), très appliqué en ce début de saison où il n’a de cesse d’attaquer, sera lui aussi au départ.

De notre journaliste Denis Bastien