Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
(Bala Town-FCD03, jeudi à 20h, à Rhyl) – Philippe Lebresne et ses gars partent aujourd’hui pour le pays de Galles. Pour un nouvel exploit ? En tout cas pour une nouvelle aventure.
Le capitaine differdangeois est le seul joueur du club à avoir jusque-là disputé l’intégralité des rencontres européennes du FCD03. Soit 25 capes, ce qui en fait le 6e joueur le plus utilisé au niveau continental du pays, et même le 3e pour ce qui est des joueurs de champ.
Tallinn (Estonie, 2011) – «Le coup de la pièce, les gens ont gardé cette superstition»
«Tout le monde connaît l’histoire de la pièce que j’avais trouvée et que j’avais installée dans le but adverse pour nous porter chance (NDLR : lui-même avait ce jour-là inscrit de la tête le but de la victoire). Cette pièce, je l’ai gardée un moment mais j’ai fini par la perdre en la mélangeant avec d’autres. Mais les gens ont gardé la superstition. En finale de la Coupe, fin mai, des supporters sont encore venus me voir en me disant « tiens, je te donne une pièce, va la mettre dans le but ». Moi, je leur réponds que c’est le genre de chose qui ne marche qu’une fois. Je l’ai fait quand même… et ça a remarché.»
Volos (Grèce (2011) – «On a dansé sur les bancs à la plage»
«Ah le coup de l’oursin ! On était tranquillement en train de se tremper les pieds quand Geoff’ Franzoni a marché sur un oursin. Mais ce que je garde de ce déplacement, c’est la fête à la plage quand on a appris qu’on jouerait le PSG et que Volos était interdit de continuer. On a dansé sur les bancs.»
Paris SG (France, 2011) – «Il m’a renvoyé mon maillot par la poste»
«Quelle mise en scène, l’arrivée dans le parking du Parc des Princes. Pour nous, Français, c’est mythique. C’est par là que sont passés tous les pros des matches qui nous ont marqués. Le Real Madrid, le France – Bulgarie, on a suivi le même trajet que tous ces joueurs-là… Sinon, un de mes amis d’enfance qui habite la capitale était venu me voir et j’ai pu faire comme les pros, à la fin du match : je l’ai repéré dans les tribunes et je lui ai lancé mon maillot. Un an après… il me l’a renvoyé par la poste en me disant que c’était important pour moi de le conserver comme souvenir.»
Runavik (Finlande, 2012) – «Je me suis coupé les cheveux avec les moutons»
«De notre chambre, on avait vu sur des champs remplis de moutons. Moi, j’avais pris ma tondeuse pour me faire ma coupe traditionnelle et je me suis retrouvé au milieu du champ, à me couper les cheveux au milieu des moutons. J’ai rasé. Le coach, Michel Leflochmoan, m’a dit que ça me rajeunissait. À mon retour, ma femme n’a pas du tout aimé et m’a forcé à repasser chez le coiffeur, sinon, je ne rentrais pas.»
Laçi (Albanie, 2013) – «Quand on croisait un bus, il fallait s’arrêter»
«L’arrivée dans cette ville… On est passé en bus par des routes incroyables, des chemins de terre, des chemins de rocailles. Tellement cabossés que parfois, quand on croisait un bus, il fallait que l’un des deux s’arrête pour laisser passer l’autre. Tu croyais que tu arrivais dans un village.»
Utrecht (Pays-Bas, 2013) – «Je n’avais pas de solution de garde pour mes enfants»
«Le plus beau déplacement avec Paris. Avec des fans néerlandais qui nous applaudissent et chantent le nom du club. Mais je n’ai pas pu en profiter : Je suis monté en voiture directement après le match parce que je n’avais pas de solution de garde pour mes enfants. Je suis donc reparti avec Maurice Spitoni et Ante Bukvic, qui avait, lui, des examens.»
Julien Mollereau
