Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Promotion d’honneur (15e Journée) – Voilà ce que Ronald face à une équipe de Sandweiler diminuée, Martinelli exige de ses joueurs. Après une piètre performance ses hommes doivent absolument se remettre en question.
Sans une superbe parade de Gindt dans sa lucarne, Sandweiler aurait fini le match à 0-3. (Photos : Jean-Jacques Patricola)
Les premières minutes mettent en évidence les carences défensives du cadre visiteur. Pétange se repose sur de longs ballons pour surprendre la défense adverse et cela paie presque à la 7e minute quand Smigalovic entre dans la surface pour défier Martins. Il décale et frappe mais le ballon finit sa course à gauche du cadre. Sandweiler réagit en montant au créneau et en pressant son adversaire. Tactique payante puisque les locaux sont forcés à reculer et à céder du terrain. Il faut attendre la 28e minute pour voir une nouvelle occasion alors que Mota tente sa chance d’une belle frappe enroulée que Martins repousse en corner.
> Circulez, il n’y a rien à voir
La situation se débloque sur une grosse bourde défensive de Dautbasic qui offre un ballon aux abords de la surface à Ndour. Celui-ci entre dans la surface seulement pour se faire faucher par Jaabli. L’arbitre siffle penalty et c’est justifié. Gomes s’en charge et frappe à ras de terre pour donner l’avantage aux siens (33e). À ce stade, c’est le désordre total dans les deux camps. Le ballon va et vient sans trouver preneur jusqu’à ce que l’arbitre siffle pour mettre fin à ce triste spectacle.
Au retour des vestiaires, l’intensité de jeu monte d’un cran mais la qualité de jeu reste la même. Les passes manquent de précision, les contrôles sont mauvais et une multitude de fautes sont commises ne laissant aucune place pour construire le jeu. Ce n’est qu’à l’heure de jeu que Sandweiler parvient enfin à percer. Sur une sortie risquée de Gindt, Manaia tente sa chance mais enroule trop sa frappe alors que le but était vide. Les Rouges insistent et se voient presque récompensés alors qu’une nouvelle erreur défensive permet à Ndour d’affronter Gindt seul à seul. Cette fois, c’est Gindt qui s’impose.
> Un but plein de sang-froid
Quelques instants plus tard, c’est l’inverse. Ndour hérite d’un ballon dans la surface et attend la sortie de Gindt pour le placer le long du poteau gauche (2-0, 63e). Ce but agit comme une douche froide sur les hommes de Martinelli qui prennent finalement les choses en main. Ils s’accaparent le ballon et le font tourner de manière à créer des espaces dans la défense adverse.
Cela permet à Mota et Smigalovic de percer sur les ailes, mais Sandweiler reste vigilant et parvient à repousser les offensives pétangeoises. Les locaux insistent mais le dernier geste n’y est pas. Ils perdent systématiquement leur calme aux abords de la surface de réparation.
Pour leur part, les visiteurs restent dangereux en contre et profitent de la vitesse de Manaia pour affoler la défense adverse. Les esprits s’échauffent et les contacts deviennent plus rudes, menant l’arbitre à avertir plusieurs joueurs. Un de ses avertissements mène à ce que l’on peut considérer comme la plus belle occasion de la partie.
À cinq minutes de la fin du temps réglementaire, Neves profite d’un coup franc obtenu par Manaia pour tenter sa chance. Il frappe directement et envoie sa frappe enroulée vers la lucarne gauche de Gindt qui s’interpose de justesse. Un geste de grande classe de la part du gardien local. Pétange donne un dernier coup d’accélérateur mais il n’y a plus rien à faire. L’équipe locale s’est réveillée trop tard et en paie les frais. Pour sa part, Sandweiler prend trois points précieux qui lui permettent de conforter sa position au classement général.
De notre correspondant Gaël Arellano
