Dudelange a jeté son dévolu sur l’Allemand d’origine polonaise Philip Dejworek pour s’asseoir sur le banc de l’équipe, que va quitter Tim Collins.
Phili Dejworek, une silhouette qu’on va vite apprendre à connaitre et reconnaitre à Dudelange. (Photo : DR)
Après l’expérimenté Tim Collins, le T71 a choisi de faire confiance à une nouvelle tête, un parfait inconnu : Philip Dejworek, qui sera aux commandes à partir de la saison prochaine. Depuis quelques semaines, on savait que Tim Collins ne prolongerait pas son bail du côté de la Forge du Sud. Sitôt la nouvelle annoncée, les CV se sont amassés sur le bureau de Marcel Wagener, le président du T71. Si on avait un temps évoqué les noms de techniciens bien connus au Grand-Duché comme Frank Baum ou Helge Patzak, Marcel Wagener avait une autre préférence : « Je trouvais important que le nouveau coach soit quelqu’un qui ne connaisse pas les joueurs, qui arrive sans a priori. »
La dernière shortlist comprenait quatre personnes : le coach national chypriote, un Italien, un Néerlandais et un Allemand… « On a eu des échos négatifs sur le coach de Chypre, il n’était plus coté et pas très motivant. Pour l’Italien, le fait qu’il n’ait pas été coach chez les pros était un problème. Il restait le choix entre le Néerlandais et l’Allemand et le fait que ce dernier ait été joueur de bon niveau a fait pencher la balance en sa faveur. » Sans oublier des prétentions financières «tout à fait correctes».
L’heureux élu s’appelle Philip Dejworek (on ne prononce pas le « j »), il est allemand de nationalité, son père est polonais et sa mère allemande. Et il a… 36 ans : « L’équipe a suffisamment de maturité désormais et n’a plus besoin de beaucoup apprendre. Mais surtout d’être bien gérée. D’une manière plus cool que stressante », confie encore le boss dudelangeois.
Retrouvez l’intégralité de cet article de notre journaliste Romain Haas dans le Quotidien papier de ce jeudi.