25e EURO MEET Le plus grand rendez-vous international de natation au Luxembourg promet d’être une nouvelle fois passionnant !
UNE ÉNORME DENSITÉ
Année après année, l’Euro Meet grandit. Et même si, pour cette 25e édition, il y a moins de noms clinquants (pas de Popovici, de Manaudou ou de Sjöström), il n’en reste pas moins que le niveau promet d’être encore exceptionnel : «Sur la start list, il y a effectivement moins de stars. Mais on a des délégations complètes, comme l’Italie, l’Angleterre, le Canada. On a aussi l’Insep qui est là. On peut dire que la densité n’aura jamais été aussi importante», confie le DTN Christophe Audot. Impression confirmée par Joao Carneiro, l’une des têtes d’affiche luxembourgeoise : «L’an passé, je fais 4e sur 200 m pap en 2’02« . Cette année, je suis inscrit en 2’01« et je dois être 8e ou 9e sur la start list (NDLR : 8e en 2’01“32).»
En clair, les places en finale seront chères pour les nageurs grand-ducaux. Même si on peut imaginer que les leaders, notamment chez les messieurs, parviendront à se frayer un chemin jusqu’en finale. Qu’elle soit A ou B.
OBJECTIF FINALES
Même si les trois Américains sont absents (voir ci-dessous), tous les autres nageurs luxembourgeois de haut niveau seront présents à ce rendez-vous emblématique du calendrier international. Et même si, pour tous, l’Euro Meet n’est pas vraiment une fin en soi, les échéances n’intervenant que beaucoup plus tard dans la saison, chacun a à cœur de s’y présenter dans les meilleures dispositions possibles. C’est par exemple le cas du vétéran de l’équipe nationale – même s’il n’a que 29 ans – à savoir Julien Henx : «C’est toujours un rendez-vous important, car c’est au Luxembourg. Les conditions sont très bonnes, le bassin génial et c’est important de nager vite. Pour moi, ce sera un bon moyen de trouver les bons repères pour la suite de la saison.» Le Mondercangeois va pour la première fois depuis bien longtemps, prendre le départ pour des courses de plus de 50 m. En effet, en plus des 50 m pap et nage libre, il a également à son programme le 100 m crawl. Et il s’en réjouit : «Je prends du plaisir. Je m’aime plus envie de faire des 100 m que des 50 m. Et sur ce week-end, j’ai vraiment envie de voir ce que je peux faire sur un 100 m crawl.» Quant à ses ambitions : «Chaque jour, j’ai une course. Et j’espère bien en avoir deux à chaque fois. Avec au moins deux finales A au moins.»
Autre cador grand-ducal, Joao Carneiro n’est pas, non plus, dans la forme de sa vie. Il y a une semaine tout juste, il terminait ses examens à Lisbonne et n’est arrivé au Luxembourg qu’en début de semaine. Mais le jeune homme, qui a terminé l’année dernière en dépossédant Raphaël Stacchiotti du record national du 100 m brasse en petit bain, espère quand même faire de belles choses dans le bassin de la Coque à partir d’aujourd’hui. Sans, toutefois, se mettre trop de pression : «Je nage les trois distances en brasse et le 200 m pap. J’espère faire au moins une finale A. Je me dis que j’ai le plus de chances sur le 100 m brasse ou le 200 m pap. Mais si je n’y parviens pas, je ne vais pas non plus me taper la tête.».
De son côté, Florian Frippiat affiche ses ambitions. Celui qui avait tout raflé lors des championnats d’hiver il y a deux mois «espère nager le plus proche possible de mes meilleurs temps.» Et le Differdangeois, qui s’alignera sur 100 et 200 m pap, 200 m 4 nages et le 100 m nage libre, d’ajouter : «Je sens que je suis plus avancé que la saison dernière au même moment. Je tiens mieux sur un 8×100 m à allure plus élevée. J’aimerais au moins faire une finale A.»
LES «AMÉRICAINS» NE SERONT PAS LÀ
Contrairement à l’an passé, aucun nageur luxembourgeois évoluant aux États-Unis ne sera présent. Pas de Finn Kemp, qui avait marqué l’édition précédente avec un fantastique 200 m 4 nages, pas de Rémi Fabiani et pas, non plus, de Ralph Daleiden. Les trois sont actuellement en pleine préparation pour les championnats de Conférence, lesquels sont qualificatifs pour les championnats NCAA, le plus gros objectif de la saison universitaire.
IL FAUDRA SUIVRE LES JEUNES
Petit à petit, la nouvelle génération prend ses aises. Et cet Euro Meet doit être, pour certains, celui de l’éclosion : «C’est une superbe expérience pour eux. C’est la première compétition de l’année et certainement la plus stressante. C’est le premier Euro Meet où ils seront vraiment concernés», prévoit Christophe Audot. Il pense à tous ceux qui ont dans le viseur ou ont déjà leur billet, notamment pour les championnats d’Europe juniors ou les EYOF. On pense à la déjà très établie bien qu’encore très jeune Maud Allar. Mais également à la pépite qui monte Emma Barthel et, côté garçons, aux Albert Chaussard, Anton Fedoseev, Stefano Valentini ou encore à Stanislas Chausson, qui auront une belle occasion de montrer ce qu’ils savent faire dans un contexte très relevé.
Le programme
Aujourd’hui : séries rapides à 9 h, séries lentes à 10 h, finales B à 15 h 50, finales A à 16 h 30
Demain : séries rapides à 8 h 30, séries lentes à 10 h 05, finales B à 15 h 50, finales A à 16 h 40
Dimanche : séries rapides à 9 h, séries lentes à 10 h 35, finales B à 15 h 45, finales A à 16 h 25