[Natation] Les héros de retour… mais pas au top

Les nageurs «olympiens» du Grand-Duché, ou en passe de l’être, sont à Stockholm toute la semaine.

Qu’ont en commun Julie Meynen, Laurent Carnol et Raphaël Stacchiotti ? Sauf improbable retournement de situation, ils seront tous les trois au Brésil, lors des prochains JO, cet été.

Et pour se préparer au mieux pour le plus grand rendez-vous de leur saison, ils effectuent à raison normalement d’une fois par mois, une compétition relevée, histoire de voir où ils se situent.

À partir de ce mercredi et jusqu’à dimanche, les trois Luxembourgeois sont à Stockholm, pour y disputer le Swim Open dans la capitale suédoise. Malheureusement, les trois se présentent dans un état de forme loin d’être optimal.

Il ne faudra donc pas s’attendre à voir Julie Meynen, à qui il manque officiellement trois centièmes pour valider son billet pour Rio, claquer ce chrono lors des prochains jours : «J’étais malade à Berlin et toute la semaine après. J’ai eu du mal à me remettre dans l’eau, d’ailleurs même encore maintenant, je ne suis pas à 100%. Mais bon, on va voir comment ça va marcher. Vu que je manque d’entraînement, je ne ferai pas le 200. Je nagerai seulement le 50 et le 100 m nage libre», confie la jeune femme. Concernant les minima pour Rio, Julie Meynen pense que : «Ce sera plutôt pour Londres», lors des championnats d’Europe au début du mois de mai. Elle aura aussi les rendez-vous de Dublin (fin avril), Rome (fin juin) et enfin les championnats nationaux, début juillet pour réaliser les minima demandés.

À Stockholm, elle visera tout de même de bons chronos : «J’espère nager des temps pas trop éloignés de mes records.»

Pas la forme olympique pour Stacchiotti

Ce n’est pas non plus la forme olympique pour Raphaël Stacchiotti. L’Ettelbruckois sort aussi d’une période de maladie. Si bien qu’il a décidé de réduire son programme de compétition suédoise à sa plus simple expression : «Je ne ferai que le 200 m 4 nages samedi. Et, éventuellement, selon la forme, le 100 m dos le vendredi», explique celui qui a son billet en poche pour Rio depuis les JPEE en Islande, au mois de juin dernier.

De son côté, Laurent Carnol était le premier à entrer en lice, sur sa distance de prédilection : le 200 m brasse. Mais lui également revient de maladie : «J’étais aussi malade, mais cela fait deux semaines maintenant. Donc, ça devrait aller un peu mieux», précise le brasseur, qui a pour premier objectif d’atteindre la finale A. Mais avec des pointures comme Koch, Titenis, Jamieson, Van der Burgh, Persson ou Matteson, le challenge s’annonce particulièrement relevé.

Le Quotidien