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[Natation] Du plaisir, des repères… et des chronos?


Max Mannes se verrait bien améliorer quelques records nationaux lors de ces championnats nationaux. (Photo : afp)

CHAMPIONNATS NATIONAUX, CE WEEK-END Les meilleurs nageurs du pays se retrouvent à la Coque. Avec des ambitions différentes.

Pour certains, ces championnats nationaux ne seront qu’une petite course de préparation en vue du dernier gros objectif de la saison, les championnats d’Europe, à Rome, dans un peu plus d’un mois. Pour d’autres, cette compétition est l’ultime possibilité de marquer les esprits avant de goûter à des vacances bien méritées. Quoi qu’il en soit, on devrait à nouveau se régaler pendant les deux jours de compétition.

Déçu par sa performance aux championnats du monde de Budapest, il y a trois semaines, où il s’était «contenté’» d’un 50« 01, qui reste tout de même la cinquième meilleure performance de l’histoire sur la distance reine pour un nageur luxembourgeois, Ralph Daleiden sera forcément attendu. Arrivé en Hongrie avec un entraînement minimal pour privilégier le passage du bac, ces championnats nationaux devraient lui permettre d’aller encore plus vite : «Ça ira mieux dans trois semaines», avait expliqué son entraîneur Mael Rugani. Au-delà de sa victoire plus que probable sur le 100 m nage libre, on regardera donc avec attention le chrono. Contrairement aux autres ténors de la discipline au Luxembourg, Ralph Daleiden ne s’envolera pas pour Rome. En effet, il part d’ici quelques semaines aux États-Unis pour rejoindre l’université des Wildcats de l’Arizona.

Elle n’était pas à Budapest. Bien que qualifiée évidemment, Julie Meynen a traversé une période un peu compliquée et a préféré renoncer pour mieux préparer la suite. En pleine reconstruction psychologique et sportive sous la houlette de Christophe Audot, la meilleure sprinteuse de l’histoire viendra à la Coque en quête de repères. C’est pourquoi elle ne s’alignera sur le 100 m nage libre qu’en relais et participera en individuel uniquement aux 50 m nage libre et 50 m pap.

Henx, record du 100 m pap
en vue?

Pour Julien Henx, le rendez-vous de ce week-end sera l’occasion de faire le plein de confiance. Après un début de saison canon, où il a battu son propre record national du 50 m pap (23« 55), le Dudelangeois avait une nouvelle fois été lâché par sa santé en attrapant un vilain virus juste avant le Mare Nostrum de Monaco, fin mai. Cela ne l’avait pas empêché de signer son troisième meilleur temps en carrière à Budapest. Un signe encourageant en prévision de Rome. À la Coque, l’objectif sera d’aller vite. Très vite : «Samedi, j’ai le 50 m pap. Et le but, c’est de s’habituer à nager très vite dès le matin puisque c’est ce qu’il faudra faire pour préparer les Europe. Le dimanche, en plus du 50 m nage libre, j’ai le 100 m pap. Arslane (NDLR : Dris, son coach) pense que je peux battre mon record national (NDLR : 54« 29 en 2018). C’est vrai que le pap marche bien en ce moment. J’ai envie de voir où j’en suis», confie-t-il.

Pit Brandenburger s’est, pour sa part, infligé un énorme programme (50, 100, 200, 400 m nage libre, 100 et 200 m brasse et des relais) : «En ce moment, je suis un peu fatigué. L’objectif du week-end, c’est de prendre du plaisir et de faire des repérages de courses notamment sur le 100 m nage libre, le 400 m nage libre et le 100 m brasse.» De son côté, Max Mannes sera au départ des mêmes courses individuelles qu’en Hongrie, à savoir les 50 et 100 m dos, où il visera des records nationaux ainsi que le 200 m nage libre. Auteur de son troisième chrono en carrière à Budapest sur la distance (1’51« 06) alors qu’il sortait tout juste des séries du 100 m dos, le géant differdangeois pourrait bien aller chercher un temps sous les 1’51« , voire, pourquoi pas, son record personnel (1’50« 48) : «C’est cool de nager à nouveau au Luxembourg», se réjouit le nageur d’Uster, en Suisse.

On suivra également Rémi Fabiani (50, 100 m nage libre et 50 m dos), qui a eu besoin d’un vrai temps d’adaptation au bassin de 50 m alors qu’il a nagé toute l’année en bassin de 25 yards, ou encore Monique Olivier, forcément revancharde après avoir été privée en dernière minute de compétition en Hongrie pour cause de covid. Parmi les jeunes pousses, pas de Finn Kemp, actuellement à Bucarest pour les championnats d’Europe juniors, mais on peut noter la présence de Leeloo Reinesch, qui effectuera sa dernière sortie avant de se rendre en Slovaquie à l’occasion des EYOF à la fin du mois, ou encore Kevin Peusch, Tarik Durakovic et Nicolas Kalmes notamment.

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